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Burkina : Des experts réfléchissent sur l’accroissement de la population

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Burkina : Des experts réfléchissent sur l’accroissement de la population

Ouagadougou, 27 juil. (AIB)- Des experts ont eu mercredi, des échanges initiés par la direction générale de l’Economie et de la Planification (DGEP),  sur la problématique de l’accroissement de la population burkinabè.

« En marge de la commémoration de la journée  mondiale de la population, nous avons effectivement retenu la thématique qui est l’interaction entre démographie et sécurité », a indiqué le directeur général adjoint de l’Economie et de la Planification, Mahamadou Bokoum.

Selon lui, la rencontre dénommée ‘’24h de débats sur la  démographie’’ constitue une occasion pour les experts, les chercheurs et les étudiants de réfléchir sur la problématique de l’accroissement de la population burkinabè.

M. Bokoum s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours de l’ouverture des travaux d’une conférence publique placée sous le thème «Démographie et sécurité au Burkina Faso ».

Il a fait remarquer qu’après la conférence de 2021 sur la démographie, celle de 2022 évoque toujours la question démographique très difficile à maitriser.

Pendant cette conférence, Mahamadou Bokoum a souligné que des spécialistes vont aborder les sujets sur la répartition spatiale de la population, les migrations  et la sécurité en lien avec la démographie.

De son avis, les experts vont également s’appesantir sur l’évolution, les solutions, les défis et les perspectives de la démographie galopante dans le pays.

« Cette rencontre va permettre aux gouvernants de comprendre les grands enjeux afin de prendre en charge la question démographique dans la répartition spatiale du pays », a-t-il renchéri.

Le représentant du Secrétaire général (SG) du ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Abel Kalmogo,  a noté que la population du Burkina est   passée de 14 millions d’habitants en 2006, 20,5 million en 2019 avec un taux de croissance annuelle moyen de 2 ,9%.

Pour M. Kalmogo, la population va se doubler en 2043 si cette tendance se poursuit.

A ses dires, cette dynamique démographique est la résultante d’une fécondité élevée et une baisse relative de la mortalité infantile.

D’après lui, 45% de la population  a moins de 15 ans et cela induit une forte demande sociale  que les pouvoirs publics peinent à honorer les besoins.

« En  2018, du fait du nombre important de jeunes dans la population burkinabè, il a été enregistré un  déficit de 3 082,4 milliards de F CFA comme écart agrégé entre la consommation et le revenu du travail chez les personnes de 0 à 26 ans. Ce déficit représentait 34, 6% du PIB de 2018 », a-t-il révélé.

Albel Kalmogo a ajouté que ce déficit pèse  lourdement sur les capacités du pays à répondre aux besoins sociaux de base tels que l’éducation et la santé.

Agence d’information du Burkina

NO/ho/ata

 

 

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