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Burkina: 33 mouvements associatifs et partis politiques lancent le Front patriotique

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Burkina: 33 mouvements associatifs et partis politiques lancent le Front patriotique

Ouagadougou, 4 août 2022 (AIB)– Des Organisations de la société civile (OSC) et  mouvements de partis politiques ont lancé, ce jeudi à Ouagadougou, le Front patriotique (FP) dans le but, selon eux, de promouvoir une transition politique légitime et souveraine au Burkina Faso.

Au nombre de 33, ces OSC et partis politiques ont ratifié la charte du Front patriotique (FP) pour « œuvrer à une transition politique légitime et souveraine ».

Le secrétaire général du Front patriotique, Guy Yogo a présenté leur plateforme.

Il s’agit, a-t-il énuméré, de défendre et protéger le pilier de la justice, de se référer aux travaux de la commission d’élaboration d’une nouvelle constitution, mise en place après l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 et de mobiliser les peuples contre toutes formes de domination et d’assujettissement par les grandes puissances.

Le coordonnateur du Front patriotique, Germain Bitou Nama

« Dans les jours à venir, nous allons engager nos équipes dans l’écriture des plans d’action de chaque point de la plateforme qui ont été   énoncés », a déclaré le coordonnateur du Front patriotique, Germain Bitou Nama.

Le journaliste Nama a poursuivi que cela va permettre de définir une stratégie par rapport à chaque point afin de  s’organiser et se battre  pour l’atteinte des objectifs.

« Nous sommes partis d’une réflexion très profonde, à partir du moment où nous avons constaté que c’est parce que nous étions désorganisés  que la gouvernance politique  s’est dévoilée et le coup d’Etat a eu lieu », a-t-il fait savoir.

A propos, Germain Bitou Nama dit qu’ils se sont organisés et tirer les leçons avant de mettre en place leur mouvement pour que plus jamais son organisation ne baisse la vigilance concernant la question de la gouvernance du pays.

« Nous ne voulons plus cet éternel recommencement où les coups d’Etat militaires viennent perturber le processus   démocratique », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

HO/mag/ak

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