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Burkina/62e anniversaire de l’indépendance : Le président Damiba a « une pensée particulière » pour les devanciers
Ouagadougou, 5 août 2022 (AIB)-A l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, le président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba a exprimé jeudi soir dans un message, « une pensée particulière » pour les devanciers « qui ont perdu la vie dans ce noble combat ».
« Au moment où notre pays s’apprête à commémorer le 62e anniversaire de son accession à l’indépendance, mes pensées les plus profondes vont vers ceux qui luttent nuit et jour pour préserver ce legs âprement conquis par nos devanciers » a déclaré jeudi soir le président du Faso le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba sur la page de la présidence du Faso.
« J’ai une pensée particulière pour ceux d’entre eux qui ont perdu la vie dans ce noble combat, ainsi que pour ceux qui, dans leur chair et dans leur être, sont marqués à vie », a-t-il poursuivi.
Au cours du processus d’accession à l’indépendance de la Haute-Volta (rebaptisé Burkina Faso le 4 août 1984), des acteurs politiques ont perdu la vie dont le plus illustre d’entre eux, le président Daniel Ouézzin Coulibaly qui a présidé le premier gouvernement de l’histoire du pays du 17 mai 1957 au 7 septembre 1958.
A cette 62è commémoration de l’indépendance du Burkina Faso qui se tient dans un contexte sécuritaire difficile, le chef de l’Etat a eu un mot pour les nombreux déplacés internes.
« A ceux qui ont dû quitter leurs terres et à ceux qui œuvrent inlassablement pour leur venir en aide, j’adresse mes encouragements », a-t-il affirmé.
Tout en souhaitant « bonne fête de l’indépendance (aux Burkinabè) et que Dieu bénisse notre Nation », le président lieutenant-colonel Damiba a formulé « le vœu que l’ensemble des Burkinabè puissent se retrouver autour de l’esprit qui a prévalu en 1960 pour faire de notre pays une Nation libre ».
De cet esprit, l’on peut retenir qu’en 1958, devant l’assemblée territoriale, le président Daniel Ouézzin Coulibaly a affirmé que « la mobilisation générale n’est autre chose qu’un choc psychologique qu’il nous faut provoquer pour drainer toutes les énergies vers la transformation de notre pays, mobilisation de toutes les couches populaires contre l’inclémence de la nature, contre l’ignorance et contre la misère ».
Agence d’information du Burkina
WIS