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L’identité de Kantigui usurpée

Kantigui a été très révulsé de tomber sur un malveillant texte faussement attribué à Kantigui. Dans cet écrit, il est ressorti que des élus consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) s’apprêteraient à conquérir le pouvoir d’Etat. Kantigui sait que conformément aux statuts de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, les Elus consulaires exercent leur mandat dans le seul but de contribuer au développement du secteur privé burkinabè.

Il est donc etonné d’apprendre que les dirigeants de la CCI-BF mobiliseraient leurs membres pour soutenir des activités ou initiatives politiques partisanes. Au demeurant, l’institution, à travers ses responsables, entend jouer son rôle sans amalgame quelconque, conformément aux statuts et au règlement intérieur qui régissent le fonctionnement de ses différentes instances.

Kantigui n’est donc en aucun cas l’auteur de cet écrit qui jette un discrédit sur la CCI-BF, ses responsables et surtout sur le quotidien d’Etat Sidwaya. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une usurpation d’identité. Kantigui est et sera la propriété exclusive des Editions Sidwaya et ne saurait être employé par un tiers pour des desseins inavoués et inavouables.

Gon-Boussougou : des « investisseurs » escroqués

La recherche du gain facile continue encore de faire son lot de victimes dans les contrées du Burkina Faso. Récemment, Kantigui a eu vent que des investisseurs à Gon-Boussougou dans la province du Zoundweogo, appâtés par le profit rapide ont été arnaqués suivant une méthode qui n’est pourtant pas nouvelle.

En effet, des esprits malins ont créé une plateforme en ligne dénommé Qoo10 à travers laquelle on pouvait souscrire et faire un intérêt de 100 voire 300% de son investissement en un temps record. Le piège avait même été bien monté pour dissiper les doutes en permettant aux premiers arrivés de récupérer leur gain sans difficultés.

A Gon-Boussougou, il n’en a pas fallu davantage pour créer la ruée vers la plateforme, certains allant jusqu’à sacrifier les économies familiales, d’autres à contracter des prêts ou encore à liquider le petit troupeau et la volaille du ménage. De ce que Kantigui a ouï dire, les plus audacieux sont allés jusqu’à injecter des millions dans cette affaire qui rapporterait gros et en sus sans trop d’efforts. Mais tous ont appris la supercherie à leur dépens. La plateforme en question a disparu du jour au lendemain sur internet, laissant ses investisseurs atterrés et ressassant au quotidien le cauchemar.

Le pire est que le risque pris était si grand qu’aucun visage des initiateurs de la plateforme n’est connu pour une éventuelle réclamation ou poursuite. Aujourd’hui, il se susurre que plusieurs personnes à Gon-Boussougou n’ont que leurs yeux pour pleurer, certains en cachette pour ne pas essuyer en plus les railleries qui viendront attiser la douleur. Kantigui ne cessera de le répéter, le gain facile a très souvent un revers douloureux surtout quand il faut descendre dans l’arène du numérique où pullulent tous les génies de l’art de la manipulation.

D’ailleurs, Kantigui a souvenance que dans un de ses grands reportages, le journal Sidwaya avait même tiré la sonnette d’alarme sur un autre cas : Timex trading qui, lui aussi, avait fait son lot de victimes à Manga (Zoundwéogo). Pour sûr, les infortunés investisseurs de Gon-Boussougou n’oublieront pas de sitôt la leçon.

Titao : le ravitaillement qui se fait attendre

Titao, qu’est-ce qui bloque le ravitaillement de la ville ? Kantigui a appris que la ville de Titao traverse une pénurie alimentaire sans précédent depuis bientôt un mois. En effet, selon le recoupement des faits, Kantigui note que depuis le 22 mai 2022, date du dernier convoi, Titao n’a plus été ravitaillée en produits hormis quelques actions sporadiques des humanitaires. Les populations y sont en détresse. Les produits de premières nécessités manquent cruellement sur le marché.

Lors de la fête de Tabaski, les populations ont dû recourir aux grains de mil concassés pour remplacer le traditionnel riz des fêtes, a-t-on relaté à Kantigui. La situation est d’autant plus compliquée que les femmes n’ont plus accès à la brousse au risque d’être enlevées. Maintes fois annoncé, le ravitaillement tarde à être effectif. Selon des indiscrétions, des commerçants de Ouagadougou ont déjà fait le paquetage.

Mais les camions qui ont été chargés à cet effet sont stationnés à Ouahigouya depuis plus d’une semaine. Selon le confident de Kantigui, il se murmure que les commerçants de Ouahigouya sollicitent de l’armée, la prise en compte d’un certain nombre de conditions avant de charger. Kantigui invite, pour sa part, les acteurs en charge du ravitaillement de la ville à accorder les violons pour sauver des vies en péril.

Vente d’engrais à Solenzo : silence, on « deale »

En congé à Solenzo dans les Banwa, Kantigui a ouï dire que des paysans qui se disent victimes de deal d’engrais par des agents de l’agriculture, en complicité avec les membres du Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA), ont manifesté leur mécontentement. Dans les faits, il ressort que des messages (SMS) ont été envoyés aux paysans les informant de la possibilité de bénéficier de l’engrais au prix de 12 000 F CFA le sac.

L’interlocuteur de Kantigui a ajouté que de nombreux paysans qui ont reçu le message sont passés payer. A leur grande surprise, certains se sont vu dire que leur code permettant le retrait de l’engrais est expiré. Pire, aucune somme versée n’est remboursable. Pour se faire entendre, a-t-on rapporté à Kantigui, ces paysans se sont rendus à la gendarmerie. Ce qui a indigné l’interlocuteur de Kantigui, c’est que des agents d’agriculture ont des magasins où ils ont stocké de l’engrais tout en privant les paysans.

A titre d’exemple, les paysans de la commune de Sanaba n’ont bénéficié que de 71 sacs d’engrais soit un sac par personne alors que certains paysans ont amassé plus de 40 sacs par personne qu’ils revendent avec la complicité des chefs des Zones d’appui technique (ZAT). La source de Kantigui a ajouté que le lundi dernier, le chef ZAT de Solenzo a fait comprendre aux paysans que le nombre de sacs d’engrais venus est inférieur au nombre de messages envoyés, ce qui fait que tout le monde ne peut pas être servi. Kantigui appelle les responsables régionaux en charge de l’agriculture à stopper ce deal d’engrais dans la province des Banwa.

Fada : son épouse le quitte, il se donne la mort

Une fin tragique d’une vie de couple. Ainsi peut-on résumer le vécu d’un jeune couple domicilié à Fada N’Gourma et duquel est né un enfant. En effet, de ce qui a été rapporté à Kantigui à ce propos, l’union entre un assistant d’éducation du Collège d’enseignement général (CEG) Yentèma de Gayéri et une couturière a tourné au drame. L’époux, un jeune de 33 ans, s’est donné la mort, par pendaison. Plusieurs témoins ont indiqué que le mariage de l’infortuné battait de l’aile depuis qu’il a commencé à soupçonner sa femme d’infidélité.

Selon les faits, le jeune couple filait le parfait amour jusqu’à ce que le mari ait l’idée d’inscrire son épouse à l’école de formation en couture à Fada N’Gourma. Une idée qu’il a eue quand il était en service à Gayéri, ayant été contraint, plus tard, de rejoindre définitivement Fada N’Gourma, du fait de l’insécurité.

Ce jeune fonctionnaire ignorait que sa volonté d’aider son épouse à avoir une autonomie lui réserverait une fin tragique. Son entourage a susurré à Kantigui que la dame abandonnait parfois le domicile conjugal pour aller passer la nuit chez son amant. Elle y avait pris goût et continuait de découcher malgré la présence de son mari. Entre temps, a-t-on confié à Kantigui, la femme qui faisait déjà un stage rémunéré a exigé que son époux lui achète une motocyclette. L’homme n’y aurait pas vu d’inconvénients. Mais vu les charges de la famille qu’il supporte déjà, le mari lui aurait demandé de contribuer à l’achat de l’engin.

Quelques jours plus tard, elle aurait ramené une somme d’argent de 1 million F CFA avec l’idée, cette fois, de s’acheter une parcelle dans une zone non lotie et de la mettre immédiatement en valeur. Le hic est qu’elle ne s’est pas gênée de dire à son mari qu’en cas de séparation, elle aurait, ainsi, un toit. S’en est suivie une dispute violente entre les deux. A l’issue de laquelle la femme a plié bagage et loué une maison, le 30 juin 2022.

Le malheureux a réalisé, à partir de ce jour, que sa femme avait savamment conçu un plan machiavélique devant déboucher sur la séparation. Dès lors, le jeune fonctionnaire plongea dans le désespoir, la colère et bien sûr, dans la tristesse. N’ayant plus goût à rien, il a décidé ainsi de mettre fin à sa vie, le lundi 25 juillet 2022.

Solenzo : des individus parcellent un espace vert

Kantigui, dans ses tournées au secteur 1 de Solenzo, est tombé sur une conversation des riverains et certains travailleurs de la mairie de Solenzo sur le bornage d’un espace vert par des inconnus. Les vis-à-vis de Kantigui ont expliqué qu’à l’arrière du Lycée provincial, un espace vert de 3 hectares a été réservé pour la construction d’un terrain de sport. Le 6 août 2022, contre toute attente, cinq personnes avec des appareils topographiques ont transformé cette réserve en parcelles et ont borné tout l’espace.

L’inquiétude d’un des interlocuteurs de Kantigui est que les responsables du domaine à la direction provinciale des impôts et les membres de la délégation spéciale de Solenzo affirment n’en avoir pas été informés. « Qui a pu borner un espace vert en une journée ? » S’interroge Kantigui. Pour l’une des sources de Kantigui, les instigateurs de cette parcellisation de l’espace vert doivent et peuvent être facilement identifiés quand l’on sait que les bornes ont été confectionnées chez un des habitants du quartier.

Dédougou : le pied-à-terre du président du Faso délabré

Construit à la faveur du 11-Décembre 2014, le pied-à-terre du président du Faso à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun est dans un état de délabrement avancé, a-t-on soufflé à Kantigui. Sur les lieux, la désolation est totale. Les vitres sont vandalisées, tout est à l’abandon.

Depuis les festivités du 11-Décembre 2014, le bâtiment reste inoccupé. Faute de rémunération, les vigiles qui assuraient la surveillance de la résidence ont quitté les lieux. Le pied-à-terre du président du Faso mérite mieux que cet abandon dans lequel il se trouve. Kantigui formule le souhait que les autorités locales se penchent sur ce cas au lieu de laisser un investissement aussi colossal partir en fumée. Il serait par exemple pertinent de voir dans quelle mesure la résidence pourrait être affectée à d’autres services.

Délégations spéciales dans la Gnagna : la jeunesse, grande absente

Dans ses tournées habituelles hors de la capitale burkinabè, Kantigui a eu vent d’une information selon laquelle les jeunes de la province de la Gnagna ne sont pas représentés dans aucune des sept délégations spéciales communales que compte ladite province. En effet, a-t-on révélé à Kantigui, les conseils communaux de jeunesse qui doivent être représentés dans ces structures d’exception en charge de la gouvernance communale, conformément aux dispositions du nouveau décret, n’ont toujours pas été installés.

La raison, a-t-on expliqué à Kantigui, les différentes organisations de jeunesse habilitées à constituer les conseils communaux n’ont pas trouvé de consensus dans la désignation des acteurs. Ainsi, face à l’imbroglio, les autorités ont décidé de les suspendre. Cependant, les jeunes pourront intégrer les délégations spéciales communales quand ils auront trouvé un terrain d’entente. Telles sont les conditions posées par les responsables des sept délégations spéciales communales de la province de la Gnagna.

Kantigui salue cette décision des autorités et exhorte la jeunesse de la province de la Gnagna à cultiver l’entente et à prioriser l’intérêt général. C’est ainsi qu’elle pourra jouer pleinement le rôle qui est le sien dans ces instances que sont les délégations spéciales communales.

PDI de Douroula : des ressortissants font parler leur cœur

La population de la commune de Douroula, dans la province du Mouhoun, sous la menace des groupes armés terroristes, a massivement trouvé refuge à Dédougou à la mi-juillet 2022. Aux dires du confident de Kantigui, ce sont plus de 3 000 personnes qui ont été accueillies dans des familles et dans des écoles. Elles ont bénéficié également d’une prise en charge des services locaux de l’action humanitaire.

Touchés par la situation que vivent leurs proches, des ressortissants de Douroula à travers le Burkina et ailleurs se mobilisent pour leur apporter du réconfort, a appris Kantigui. Sur la même lancée, ils entendent rencontrer les autorités locales pour échanger sur comment aider conséquemment ces déplacés internes. Kantigui se réjouit de cet élan de solidarité qui est en train de se mettre en place pour aider ces personnes à traverser dignement ces moments difficiles.

Kantigui

kantigui2000@gmail.com (+226) 25 31 22 89

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