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Prix des produits céréaliers au Burkina : « Aucun prix n’est respecté par les commerçants » conclut le réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF)

<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>La conjoncture internationale et la crise sécuritaire affectent l&rsquo&semi;évolution des prix des produits sur les marchés du Burkina Faso&period; Depuis 2020&comma; l&rsquo&semi;on assiste à une flambée des prix des denrées de première nécessité y compris les produits céréaliers &lpar;maïs&comma; sorgho&comma; petit mil&period;…&rpar; qui connaissent une hausse de plus de 250&percnt; pour certains produits&period; C&rsquo&semi;est ce qui a d&rsquo&semi;ailleurs fait l&rsquo&semi;objet d&rsquo&semi;un point de presse animé par les membres du Réseau national des consommateurs du Burkina Faso &lpar;RENCOF&rpar;&comma; ce jeudi 18 août 2022 à Ouagadougou&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>« Aujourd&rsquo&semi;hui&comma; nos familles n&rsquo&semi;arrivent plus à s&rsquo&semi;alimenter trois fois dans la journée à cause de la hausse exagérée des prix des céréales » a déclaré Adama Bayala assis à l&rsquo&semi;entrée d&rsquo&semi;une cuisine dans un foyer sis au quartier &lpar;Katre yaar&rpar; de Ouagadougou&period; A l&rsquo&semi;entendre&comma; il est 16 heures passées dans cette famille mais l&rsquo&semi;on constate l&rsquo&semi;absence d&rsquo&semi;une marmite au feu&period; « En Afrique dans la plupart des foyers dans l&rsquo&semi;après-midi &lpar;environ 15h&rpar;&comma; les parents se hâtent dans la cuisine pour préparer le repas du soir mais ici&comma; rien » a-t-il rappelé pour exprimer la gravité de la situation actuelle&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le 20 juin 2022&comma; par arrêté du ministre en charge du commerce&comma; le gouvernement entérinait les prix fixés par les gouverneurs de régions en vue de remédier à l&rsquo&semi;inflation des denrées de première nécessité notamment les produits céréaliers&period; Un mois après&comma; le Réseau national des consommateurs du Faso &lpar;RENCOF&rpar; a entrepris des visites de marchés et yaars dans la ville de Ouagadougou pour s&rsquo&semi;assurer du respect des prix par les commerçants sur le terrain&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Adama Bayala&comma; président du Réseau national des consommateurs du Burkina Faso &lpar;RENCOF&rpar; <&sol;p>&NewLine;<p>Selon le rapport de l&rsquo&semi;enquête présenté à la presse ce jeudi 18 août 2022&comma; il ressort que les prix ne sont pas respectés&period; Le rapport révèle que le maïs dont le prix recommandé est de 13 000 francs CFA le sac de 100kg&comma; se négocie à 33 000 francs CFA sur des marchés &semi; le sorgho est passé de 12 500 francs CFA à 41 000 francs CFA tandis que le petit mil s&rsquo&semi;achète à 45 000 francs CFA au lieu de 19 000 francs CFA&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ce sont au total quinze marchés situés aux quatre coins de la région du Centre qui ont fait l&rsquo&semi;objet de l&rsquo&semi;enquête du RENCOF pendant la période du 24 juillet au 6 août 2022&period; Il s&rsquo&semi;agit entre autres des marchés de Kossodo&comma; Nioko&comma; Tampouy&comma; Saaba&comma; Katre Yaar&period; Adama Bayala a laissé entendre que plusieurs raisons ont motivé le choix de la ville de Ouagadougou &colon; « C&rsquo&semi;est la capitale politique&comma; administrative et commerciale&period; Elle compte le plus grand marché de céréales du pays et toutes les structures de contrôle et de régulation de l&rsquo&semi;État&period; »<&sol;p>&NewLine;<p>Des journalistes <&sol;p>&NewLine;<p>Pour lui&comma; il urge pour le gouvernement d&rsquo&semi;entreprendre de larges concertations pour maîtriser les prix des céréales au bénéfice des 17 millions de Burkinabé non pris en compte dans l&rsquo&semi;opération visant la distribution gratuite de vivres aux personnes vulnérables&period; A cet effet&comma; des suggestions ont été faites à l&rsquo&semi;Etat pour réduire le coût excessif des produits vivriers&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Nous demandons de subventionner les producteurs céréaliers avec les intrants au même titre que les cotonniers &semi; d&rsquo&semi;associer les vendeurs de céréales à la fixation des prix &semi; de renflouer les boutiques de la SONAGESS et les multiplier pour les rapprocher des populations &semi; de mettre en place un fonds de soutien aux associations reconnues de vendeurs de céréales&comma; d&rsquo&semi;uniformiser les prix des produits de grandes consommations sur toute l&rsquo&semi;étendue du territoire » a souhaité le président du RENCOF&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Dofinitta Augustin Khan<br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>

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