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Burkina : Un privé peut aider Sidwaya à construire son nouveau siège (ministre de la Communication)

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Burkina : Un privé peut aider Sidwaya à construire son nouveau siège (ministre de la Communication)

Ouagadougou, 20 août 2022 (AIB)-La ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme Valérie Kaboré a indiqué vendredi dans les locaux des Editions Sidwaya, qu’un privé peut aider le quotidien public à construire son nouveau siège.

Pour le financement de la construction du nouveau siège des Editions Sidwaya, « on peut regarder et voir dans quelle mesure, on peut encourager un privé à vous accompagner » en lui cédant le site du siège actuel qui est situé au bord du marché, a proposé vendredi dans les locaux du media public, la ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme Valérie Kaboré.

Selon Mme Kaboré, les Editions Sidwaya ont « un espace (siège actuel) qui vaut de l’or ». « Tous les hommes d’affaires, rêvent d’avoir un espace au bord du marché », a-t-elle souligné.

La ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme Valérie Kaboré

Elle a estimé que « s’il y a une bonne évaluation et si l’Etat consent » Sidwaya peut céder son siège actuel à un privé pour que ce dernier lui donne l’équivalent de la somme qui puisse lui permettre de construire son nouveau siège.

« Si on arrive à démontrer à l’Etat que l’opération se fait à Zéro franc pour le trésor, je suis convaincu qu’il peut mettre la forme pour accompagner cette opération », a indiqué la ministre Kaboré.

La directrice générale des Editions Sidwaya Assétou Badoh/Guiré

La ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme Valérie Kaboré était ce vendredi dans les locaux des Editions Sidwaya pour s’imprégner des conditions de travail et de vie des agents de ce media public.

Profitant de l’occasion, la direction générale lui a présenté les préoccupations du « Journal de tous les Burkinabè » parmi lesquelles, la problématique du financement de la construction du nouveau siège du journal.

Entretien entre la ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme Valérie Kaboré et la directrice générale des Editions Sidwaya Assétou Badoh/Guiré en présence des collaborateurs

Une autre difficulté évoquée par les Editions Sidwaya par la voix de la directrice générale Assétou Badoh/Guiré est le manque de papier lié à la crise internationale.

Selon Assétou Badoh/Guiré, ce manque de papier qui est général à l’ensemble de la presse écrite, a obligé son media a « plafonné le journal (quotidien Sidwaya) à 24 pages », ce qui n’est pas sans conséquence.

« C’est dire que nous perdons en couverture médiatique, nous perdons en publicité dans un environnement, où au contraire, nous devrions courir pour en avoir davantage », a-t-elle regretté.

C’est dans la salle des rédactions en présence du personnel que les préoccupations de la maison commune ont été abordés

Le problème de papier a aussi contraint Sidwaya à abandonner certains marchés de tirage de journaux qui leur faisaient pourtant rentrer de l’argent.

« Les autres (médias) tiraient chez nous et cela nous faisait aussi des recettes. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas travailler pour les autres pour le même problème de papier », a évoqué la directrice générale.

Mme Assétou Badoh/Guiré a expliqué que Sidwaya est obligé de demander aux journaux qui veulent venir tirer chez lui, de lui apporter leurs papiers. Elle a aussi relevé que le papier a connu un hausse. Il est passé de 12 000 FCFA à 19 000 FCFA.

Le processus de fabrication du « journal de tous les Burkinabè » a été expliqué à la ministre en charge de la Communication Valérie Kaboré (au centre) par le directeur de l’Imprimerie David Ganou (à droite)

Concernant le problème de papier, la ministre s’est engagée à introduire en audience, le jeudi prochain, la direction générale des Editions Sidwaya auprès du directeur général du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) qui de son avis « connait bien le dossier ».

La directrice générale Assétou Badoh/Guiré a également invité la ministre en charge de la Communication à « porter la voix de Sidwaya auprès des autorités » pour que ces dernières puissent mettre le media public « dans le circuit des marchés de l’Etat ».

Elle a cité notamment le cas des tirages des sujets des concours de la Fonction publique qui a été confié cette année à un privé.

« Nous ne pouvons pas aller en concurrence contre les privés à cause de notre statut mais nous avons la capacité de produire », a-t-elle fait savoir.

Le quotidien Sidwaya en tant que média de service public, créé en 1984 sous la révolution, couvre gratuitement beaucoup d’activités de syndicats, de politiques, d’associations et de l’administration.

Photo de famille au terme de la visite

« Quand nous évaluons ce que nous avons fait en terme de gratuité en 2021, c’est plus de 60 millions de FCFA », a soutenu la DG Assétou Badoh/Guiré.

Concernant la participation du quotidien public à l’exécution des marchés de l’Etat, Valérie Kaboré s’est encore engagée à introduire la direction des Editions Sidwaya, auprès du ministre en charge de la Fonction publique Bassolma Bazié.

Au cous de sa visite, une première depuis son installation à la tête du département en charge de la Communication et de la culture, Mme Valérie Kaboré a visité plusieurs services de Sidwaya notamment le secrétariat général des rédactions, l’imprimerie et le service de la documentation.

Agence d’information du Burkina

WIS

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