Burkina-Religieux-Conférence
Burkina : Le Premier ministre appelle à l’union contre l’extrémisme violent
Ouagadougou, 08 sept. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Albert Ouédraogo, a appelé jeudi, à Bobo-Dioulasso, les Burkinabè à unir leurs forces pour faire face à la montée de la radicalisation et des actes d’extrémisme violent qui compromettent dangereusement l’existence du Burkina Faso.
« Au regard de la situation sécuritaire que traverse notre pays, il est nécessaire que les fils et filles prennent conscience de l’impérieuse nécessité de taire nos divergences, d’unir nos forces pour contenir l’expansion de ces phénomènes qui compromettent dangereusement l’existence de notre Nation », a déclaré le Premier ministre, Albert Ouédraogo.
M. Ouédraogo s’exprimait jeudi, à Bobo-Dioulasso (Ouest, 365km), à l’occasion de la conférence régionale des leaders religieux sous le thème : « Consolidation de la paix au Burkina Faso : rôle préventif et bonnes pratiques des légitimités religieuses ».
Pour le Premier ministre, le choix des acteurs n’est pas fortuit du fait de leur implication dans la cohésion sociale.
«J’ose espérer qu’à l’issue de ces échanges, nous trouverons des voies et moyens pour redonner au Burkina Faso son image de marque en matière de coexistence pacifique, de cohésion sociale et de paix », a-t-il souhaité.
Il a indiqué qu’il est temps de nous redonner la main pour penser ensemble notre avenir
L’objectif de la rencontre est d’engager la concertation avec les leaders religieux des régions des Hauts-Bassins, des Cascades, de la Boucle du Mouhoun et du Sud-Ouest, sur leur participation à l’édification d’un Burkina de paix et de cohésion sociale.
Albert Ouédraogo a invité les acteurs à une participation active en vue d’échanges fructueux.
Au cours de la conférence, d’éminents communicateurs développeront le thème et un panel sera animé par un représentant de chaque faitière religieuse sur les discours et pratiques pour contrer la radicalisation et l’extrémisme violent.
En rappel, le modèle de tolérance religieuse du Burkina Faso est fortement remis en cause depuis quelques années par la recrudescence des attaques terroristes et la montée de courants radicaux sur fond d’extrémisme violent.
Agence d’information du Burkina
HB/ata