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Burkina : 30,80% des dossiers soumis en Conseil de ministres rejetés entre 2017 et 2021(PM)

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Burkina : 30,80% des dossiers soumis en Conseil de ministres rejetés entre 2017 et 2021(PM)
Ouagadougou, 13 sept. 2022(AIB)- Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a déclaré mardi, que 30,80% des dossiers soumis en Conseil de ministres ont été rejetés entre 2017 et 2021, à cause des problèmes liés à la rédaction des textes, des lois, du fond et de la forme.
«Du bilan des activités du Conseil des ministres de ces cinq dernières années (2017 à 2021), il en ressort que sur 3307 dossiers introduits en Conseil des ministres, 2354 dossiers ont été adoptés soit en moyenne 69,20% de taux d’adoption. Au moins 30,80% ont été rejetés », a affirmé le Premier ministre Albert Ouédraogo.
Selon M. Ouédraogo, le rejet des dossiers est lié aux lacunes de fond et de forme constatés dans les rapports introduits en Conseil des ministres ainsi que la faible qualité rédactionnelle et juridique des projets de lois ou de décrets.
Le Premier ministre s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion d’une session de formation des cadres de l’administration publique.
Il a expliqué que la formation revêt une importance capitale, du fait qu’il s’agit d’outiller les cadres de l’administration sur les principes et règles de travail gouvernemental, afin d’améliorer la qualité des documents et textes soumis lors des rencontres de ministres.
«Le Burkina Faso est un creuset de compétences, car il regorge de nombreux cadres compétents, valables, exportables et exportés.
Il faudra savoir les utiliser et faire en sorte que cela se ressente dans toutes les sphères de l’organisation et de la production intellectuelle dans notre administration», a-t-il dit.
Albert Ouédraogo a rappelé que les sessions de formation initiées par son gouvernement ont pour but de parvenir à une législation et une réglementation adaptée aux besoins et aux réalités du moment.
De son avis, l’absence d’un canevas d’élaboration pouvant servir de guide aux rédacteurs des textes normatifs rend difficile le travail et impacte négativement la qualité technique et juridique des textes dans ce contexte actuel.
Pour le Premier ministre, une communication sera faite à l’endroit des participants sur la charte et l’agenda de la transition en vue de recueillir leurs propositions pour une meilleure opérationnalisation dudit agenda.
« J’exhorte l’ensemble des acteurs à une participation active et assidue pour une harmonisation et une meilleure qualité rédactionnelle des actes normatifs et des documents qui seront soumis à l’examen du Conseil des ministres », a-t-il poursuivi.
Le Secrétaire général du gouvernement (SGG), Jacques Sosthène Dingara a souligné que de nouveaux changements ont intervenu au sein de l’administration publique et c’est ce qui explique le renforcement des capacités de ces cadres.
M. Dingara a précisé que la formation consiste à échanger sur l’organisation du travail gouvernemental et l’opérationnalisation de la feuille de route de la Transition.
Le SGG a fait savoir que la série de formation au profit des cadres se décline en trois phases à savoir une première du 13 au 15, la deuxième du 20 au 22 et la troisième du 27 au 29 septembre 2022.
Agence d’information du Burkina
NO-OLA/ ata

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