Burkina-Presse-Revue
Burkina: Administration et droits humains, à la Une des journaux
Ouagadougou, 14 sept 2022(AIB)- La formation des cadres de l’administration publique et la situation des droits humains au Burkina Faso constituent des sujets qui occupent la Une des journaux burkinabè, ce mercredi.
L’Express du Faso, journal privé édité à Bobo-Dioulasso, titre à sa Une « Forum national des défenseurs des droits humains : Les acteurs réfléchissent sur les mécanismes de protection ».
Selon le quotidien, les défenseurs des droits humains se réunissent du 13 au 15 septembre 2022 à Ouagadougou pour réfléchir sur la stratégie de mise en œuvre effective du mécanisme national de protection des défenseurs des droits humains.
Pour le journal privé, Le Pays, le forum se tient dans un contexte où les allégations et les dénonciations de violations et d’abus des droits humains à l’encontre des défenseurs des droits humains, se multiplient au Burkina Faso.
« Menaces, harcèlements, intimidations, enlèvements, détentions arbitraire, voire disparitions forcées sont, entre autres, les cas que nous enregistrons », y a indiqué le président de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Kalifa Rodrigue Namoano.
Quant au doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, il rapporte les propos de la représentante résidente du PNUD, Elsie Laurence Chounoune, qui a défini les défenseurs des droits humains comme toute personne qui individuellement ou en association, avec d’autres, œuvre à la promotion ou à la production des droits de l’homme de manière pacifique.
Elle n’a pas manqué de féliciter les organisateurs et le gouvernement pour la tenue effective de ce forum, indique le journal.
«Actes normatifs et travail gouvernemental : Des cadres de l’administration comblent leurs lacunes », titre le quotidien d’Etat, Sidwaya, sous un autre registre.
Il rapporte que le Premier ministre, Albert Ouédraogo a lancé, le mardi 13 septembre 2022 à Ouagadougou, une série de formations au profit des cadres et des départements ministériels et institutions impliqués dans l’élaboration des actes normatifs et des rapports soumis en conseils des ministres.
Selon le journal, des dossiers sont souvent ajournés en Conseil des ministres à cause des lacunes de fonds et de forme dans les rapports introduits ou de la faible qualité rédactionnelle et juridique des projets de lois ou de décrets.
Le Pays précise que selon le Premier ministre le bilan des activités du Conseil des ministres des cinq dernières années (2017 à 2021), il en ressort que sur 3 397 dossiers introduits en Conseils des ministres, seulement 2 354 ont été adoptés soit en moyenne 69,20% de taux d’adoption, au moins 30,80% des dossiers ont été rejetés.
L’Observateur Paalga fait observer que le Premier ministre Albert Ouédraogo a affirmé que cette session démontre que la roue du changement est irréversiblement en marche.
Agence d’Information du Burkina
AGM- BSK- OLA/ab/ak
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