Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective a tenu la deuxième revue annuelle de l’année en cours, des projets et programmes sous sa tutelle technique, le jeudi 15 septembre 2022 à Ouagadougou.
Les projets et programmes de développement ont un impact direct sur la résilience et la vie des populations à la base. Cependant, leur mise en œuvre connait des difficultés dans certaines localités du fait de l’insécurité. Toutefois, les indicateurs de performances ne sont pas au rouge. Le jeudi 15 septembre 2022 à Ouagadougou, le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective a examiné la donne lors de la deuxième revue annuelle de l’année, des projets et programmes sous sa tutelle technique.
A l’occasion, le Secrétaire général (SG) du ministère en charge de l’économie, Nicolas Kobiané, a invité ses collaborateurs à passer en revue la gestion des projets et programmes afin de déceler les performances qui résultent de la mise en œuvre des projets, mais aussi d’analyser les contreperformances en vue d’apporter des réponses adéquates. Mais avant tout, le SG a salué le travail d’examen des rapports de mission et de mise en œuvre des Projets et programmes de développement (PPD) à la date du 30 juin.
Il a précisé qu’au titre de l’année 2022, 186 milliards F CFA sont prévus pour la mise en œuvre opérationnelle des projets et programmes sous sa tutelle technique. Et qu’au terme du premier trimestre, environ 75 milliards ont été décaissés dont 55 milliards de dépenses, soit un taux d’absorption de 73%. Selon M. Kobiané, ces ressources ont permis la réalisation d’importantes infrastructures au profit des populations.
« Il s’agit entre autres de l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, du renforcement des capacités par des formations aux métiers, en entrepreneuriat et en éducation financière, du paiement de cash transfert à plus de 100 mille ménages vulnérables », a énuméré le SG. Malheureusement, a-t-il poursuivi, les résultats de terrain ont été limités par la persistance de la menace sécuritaire dans certaines localités d’intervention des PPD. Toutefois, les taux de réalisation, selon l’appréciation du gouvernement, sont acceptables avec à la clé, un taux d’exécution physique à la date du 30 juin 2022 de 36,88% et un taux d’exécution financière de 29,68%.
Et si ces résultats sont acceptables, les acteurs de mise en œuvre ont reconnu qu’ils sont en deçà des attentes, et le SG a souhaité qu’à l’issue de la revue, des recommandations soient formulées en vue de « garantir de meilleurs résultats d’ici la fin de l’année ». Il a aussi informé que les PPD vont bientôt basculer vers le nouveau texte portant règlementation générale des projets et programmes de développement exécutés au Burkina Faso.
« A ce titre, je voulais vous inviter à ne ménager aucun effort, pour garantir techniquement la migration de vos projets respectifs vers cette nouvelle réglementation et à favoriser leur mise en œuvre selon les dispositions prévues », a-t-il exhorté. Le SG a également invité les acteurs des différents projets et programmes à développer des initiatives pour plus de résultats afin de contribuer significativement à rehausser la part contributive des PPD à la réalisation du Plan d’action de la Transition.
Selon la directrice générale des études et des statistiques sectorielles, Aïssata Sané/ Congo, le bilan à ce jour fait état de onze projets en cours d’exécution, 3 en formulation, un projet à l’arrêt et quatre autres en phase de clôture. Selon elle, la conduite des PPD sur le terrain est considérablement ralentie, mais les acteurs impliqués mettent du sien pour engranger des résultats satisfaisants.
Wanlé Gérard COULIBALY
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