Burkina/Transition : La Génération de veille citoyenne installe son « ambassadeur de paix » à Tanghin-Dassouri
Après la commune rurale de Komki-Ipala, le 4 septembre 2022, c’est au tour de Tanghin-Dassouri, sortie ouest de la capitale, d’être dotée de sa représentation communale de la Génération de veille citoyenne (GVC). C’était à travers une cérémonie dédiée, ce dimanche, 18 septembre 2022, en présence de plusieurs notabilités de la localité. Le point focal de la GVC/Tanghin-Dassouri est chargé de mobiliser pour accompagner la dynamique de la transition et de travailler à promouvoir la paix.
Les dirigeants de la GVC « restent ainsi collés » au slogan de leur mouvement :« Avançons ensemble pour la patrie ! ». Tout comme au lancement le 20 août 2022, ou à Komki-Ipala, les leaders ont, au sujet de leur initiative, rappelé et insisté à Tanghin-Dassouri : « Il ne s’agit plus de se battre pour sa chapelle politique, ce qui importe aujourd’hui, c’est comment se mettre ensemble pour accompagner la transition, relever les défis de sécuriser le territoire national, réinstaller les populations déplacées et aller à des élections dans la quiétude pour remettre le pays sur la voie constitutionnelle ».
La cérémonie de cet après-midi dominicale visait donc, à la fois, l’installation du point focal communal de la GVC et à sensibiliser les populations sur l’impératif de se mobiliser derrière la transition pour relever le défi crucial auquel fait face le Burkina : l’insécurité.
C’est dans une mobilisation des différentes couches sociales, de personnes-ressources et sous une ambiance de pluie, que Mathias Ouédraogo, coordonnateur national de la GVC, et son équipe ont d’abord décliné les objectifs et vision de l’organisation avant de procéder à l’installation du coordonnateur communal de GVC de Tanghin-Dassouri.
C’est Bassirou Zoundi qui a été porté premier responsable GCV de cette commune située à une trentaine de kilomètres à la sortie ouest de Ouagadougou.
Les autorités coutumières ont promis accompagner la GVC dans sa « noble » mission
Après les bénédictions des sages de la localité, les responsables du mouvement ont présenté la feuille de route et prodigué des conseils à Bassirou Zoundi.
Pour l’occasion, le premier responsable de la GVC, Mathias Ouédraogo, est revenu sur le besoin pour chaque Burkinabè de prôner et de promouvoir le vivre-ensemble, la réconciliation nationale et de resserrer davantage les rangs derrière les autorités contre le phénomène terroriste.
« Nous devons nous unir pour le retour de la paix, le Burkina Faso a besoin de paix. Donc, l’union et la réconciliation nationale doivent être une priorité », a encouragé le représentant des leaders coutumiers.
Ici, le coordonnateur national de la GVC, Mathias Ouédraogo (au micro) avec à sa droite (en lunettes), le secrétaire exécutif, Yvonick Somé
« Nous sommes une organisation qui enregistre et accueille en son sein, tous les Burkinabé, sans exception, sans distinction…pour soutenir les autorités actuelles. Nous ne voulons que le retour de la paix ; il faut qu’ensemble, avec l’implication de tous, nous arrivions à bout de l’hydre terroriste », a soutenu le secrétaire exécutif de la GVC, Yvonick Somé.
Après Tanghin-Dassouri, place à d’autres localités du pays et à des actions multiformes dans le sens des objectifs de la GVC, ont décliné les dirigeants de la GVC.
O.H.L
Lefaso.net