Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a pris part, le dimanche 18 septembre 2022 à New York, au lancement de la Global Africa Business Initiative (GABI). L’initiative vise à créer une nouvelle feuille de route pour l’Afrique qui met en évidence les opportunités commerciales et le développement dans tous les secteurs.
Les acteurs ont été invités à définir une vision convaincante du développement de l’Afrique.
L’Afrique regorge de nombreuses potentialités économiques et commerciales qui méritent d’être mises en évidence.
Pour ce faire, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé, le dimanche 18 septembre 2022, à New York, la Global Africa Business Initiative (GABI), en marge de l’Assemblée générale des Nations Unis sous le thème : « Une Afrique inarrêtable ».
Pour Antonio Guterres, l’Afrique est un maillon capital du commerce et de l’économie mondiale à travers les services, les ressources naturelles, l’agriculture, la jeunesse de sa population, les investissements et les opportunités d’affaires que le continent présente.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat (droite), des actions transformateurs du cadre juridique ont porté sur la fiscalité, le code d’investissement, la règlementation de la concurrence et le droit de la propriété intellectuelle.
« Le succès de l’Afrique est inarrêtable », a lancé Antonio Guterres, qui a appelé les différents pays et les acteurs publics et privés à s’organiser pour peser dans la balance de l’économie mondiale. C’est aussi l’avis du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
En effet, il a appelé les participants à formuler des propositions et modalités « opérationnelles » pour accélérer le processus de transformation économique de l’Afrique sur la base de ses atouts majeurs.
Déjà, a rappelé Moussa Faki Mahamat, pour donner corps à cette transformation, l’Agenda 2063 a ouvert, sous les hospices de l’Union africaine, de « larges » perspectives de promotion et de développement dont l’industrialisation et la digitalisation sont le moteur.
Conscient que la taille du marché est déterminante dans ce processus de transformation économique, a précisé Faki Mahamat, les pays africains ont choisi de renforcer leur intégration, à travers leur regroupement au sein de communautés économiques régionales, sur la base desquelles a été lancée en janvier 2021, la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF).
« Les avancées ainsi enregistrées ont été confortées par l’amélioration de la gouvernance économique. Nos leaders s’y emploient avec une détermination de plus en plus intense. Les facteurs de distorsion qui entravent l’investissement ont été pris en charge en vue d’améliorer le climat des affaires. Ainsi, au terme de la déclaration de Nouakchott contre la corruption, l’Union africaine a fait de la lutte contre ce fléau, un levier principal pour l’attractivité économique du continent », a-t-il rassuré.
Une terre d’opportunités
Ayant pris part au forum, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a salué le choix du thème qui, à son avis, est « extrêmement important » pour l’Afrique.
Pour le Premier ministre, Albert Ouédraogo, l’Afrique progresse, malgré les péripéties.
Pour lui, il s’agit de prouver aux yeux du monde que malgré toutes les péripéties, l’Afrique progresse et cette progression est « inarrêtable ». Les différentes communications, a-t-il poursuivi, ont permis aux participants de se rendre compte que l’Afrique est une terre d’opportunités.
Cela nécessite, a estimé Albert Ouédraogo, que les pays africains se mettent ensemble et s’unissent pour créer de vastes marchés constituant ainsi des opportunités pour les entrepreneurs africains et ceux qui seraient intéressés à investir en Afrique.
L’événement a été organisé par le Pacte mondial des Nations Unies en partenariat avec l’Union africaine, le PNUD Afrique, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Bureau du Conseiller spécial des Nations Unies pour l’Afrique.
Initiative spéciale du Secrétaire général de l’ONU, le Pacte mondial est un appel aux entreprises du monde entier pour qu’elles alignent leurs opérations et leurs stratégies sur les dix principes dans les domaines des droits de l’homme, du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).
Jean-Marie TOE
Depuis New York (USA)