Le sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’États et de Gouvernements de la CEDEAO a imposé des sanctions graduelles, au plan diplomatique et financier, sur la Guinée, coupable de n’avoir pas présenté jusque-là un chronogramme de transition acceptable.
Ainsi, sur le plan diplomatique, tous les pays membres de la CEDEAO sont invités à rappeler leurs ambassadeurs accrédités auprès de la République de Guinée pour consultations.
D’un point de vue financier, le pays ne pourra plus bénéficier non plus d’assistance ou de transaction financière auprès des institutions financières de la CEDEAO.
Les chefs d’États et de Gouvernements de la communauté ouest africaine ont également pris des sanctions ciblées à l’encontre des membres de la Transition en cours en Guinée, consistant au gel de leurs avoirs financiers et l’interdiction de voyager.
« Ces sanctions ont été prises dans le souci de faciliter le processus de retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée, une condition préalable à la paix, à la stabilité et au développement », note le communiqué final, appelant les autres organisations partenaires à soutenir l’application de ces sanctions.
Par ailleurs, la CEDEAO donne un mois à la junte guinéenne pour proposer un délai raisonnable et acceptable, « sous peine de sanctions plus sévères ».
La conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement s’est également penché sur le cas des 46 soldats maliens dont elle a condamné l’incarcération continue.
Aussi, dénonçant le « chantage » des autorités maliennes dans cette affaire, a-t-elle décidé de l’envoi d’une mission au Mali « à l’effet de la libération des soldats ivoiriens ».
Sidwaya.info
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