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Burkina: Politique, Assemblée législative et Mali au menu des journaux burkinabè

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Burkina: Politique, Assemblée législative et Mali au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou 23 nov.2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi font cas des reformes proposés par une organisation de la société civile pour de meilleures élections, de la suspension de l’aide humanitaire française au Mali, sans oublier l’élection des membres du bureau de l’Assemblée législative de Transition (ALT).

«Assemblée législative de Transition: Mise en place du bureau et des commissions générales», affiche à sa manchette le journal privé burkinabè Aujourd’hui au Faso.

Le quotidien public Sidwaya, pour sa part, ajoute que l’Assemblée législative de Transition (ALT) a élu les membres du bureau de l’organe le mardi 22 novembre 2022 à Ouagadougou et qu’à cette même occasion, l’institution a aussi mis en place les membres et les bureaux de ses commissions.

Selon le journal privé Le Pays, à la fin des votes, le président de l’ALT, Ousmane Bougouma, a félicité les uns et les autres pour leur élection, mais a tenu à dire qu’il n’y a  ni gagnant, ni perdant et que c’est tous les députés qui sortent grandis en mettant en place les bureaux et les commissions générales.

Dans un autre registre, le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Suspension au Mali de l’aide humanitaire française : Quand le colonel Goïta se tire une balle dans le pied ».

Le journal note que suite à la décision de Paris de la suspension de l’aide publique au développement à destination au Mali, le gouvernement malien a décidé d’interdire, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire.

L’Observateur Paalga estime que dans cette affaire chacun est dans son bon droit mais c’est comme si Assimi Goïta se tirait une balle dans le pied car, poursuit-il, « ce n’est ni lui ni son Premier ministre qui va trinquer dans cette affaire, mais les populations pour qui ces ONG, qui s’investissent dans l’alimentaire, la santé, l’éducation ou les ressourcés en eau, constituent la seule bouée de sauvetage devant un Etat inexistant ».

De son côté, le journal privé Le Pays pense que le Mali est en droit de brandir sa souveraineté, de refuser toute forme d’aide s’il estime que le partenaire d’en face n’est pas sincère.

Toutefois, le quotidien s’interroge si le Mali dispose de moyens suffisants pour rejeter en bloc tout ce qui peut aider leurs populations bénéficiaires des aides destinées à les sortir de la précarité.

Le journal privé Le Quotidien  quant à lui titre à sa Une « Désignation en 2024 Des présidents des collectivités Territoriales au Burkina : La CODEL préconise le suffrage universel direct ».

A ce sujet, Sidwaya annonce que la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestiques des élections (CODEL) en vue d’opérer de meilleures réformes électorales avec en perspective les scrutins à venir, a proposé lors d’une conférence de Presse, hier mardi 22 novembre à Ouagadougou six recommandations phares aux structures en charge des élections du Burkina Faso.

Le Pays précise que les six reformes que propose la CODEL concernent le suffrage universel direct pour les collectivités territoriales, la CNIB ou le passeport comme document unique de vote, la révision de la loi sur le quota genre, l’instauration du Quintus fiscal pour les futurs candidats, l’encadrement du financement des partis politiques et les campagnes électorales et la question des candidatures indépendantes.

Agence d’Information du Burkina

BS-AMG/kr/ak

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