Fin de mission pour le désormais ex-président du MPSR, ex-chef de l’Etat, lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Il aurait passé huit mois (24 janvier-30 septembre 2022) à la tête du pays à travers le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), organe de direction.
Exacerbés par la situation sur le terrain et son éloignement de plus en plus de l’objectif de départ, ses frères d’arme l’ont finalement écarté pour reprendre la direction en main.
Selon le nouveau leader du MPSR, le capitaine Ibrahim Traoré, la dynamique se poursuit… : la restauration de la sécurité et de l’intégrité du territoire national.
Huit mois, un bilan mitigé, une préoccupation des Burkinabè qui reste intacte, si elle ne s’est accrue. Lui qui avait demandé aux Burkinabè de le juger aux actes !
Le départ de Damiba est ainsi acté après un moment de confusion, comme celui qui a prévalu à son arrivée en cette soirée également.
Les nouveaux capitaines héritent d’un navire MPSR et d’un Burkina de fardeau et d’angoisses. Il faut brasser large pour faire face au péril : la perte des portions du territoire national, les morts et la souffrance continue des populations.
Il n’y a qu’une seule piste : travailler à créer les conditions de la mobilisation de l’énergie de tous les Burkinabè vers cet impératif de lutte contre l’insécurité généralisée.
Pour cela, autant les nouvelles autorités doivent travailler à réunir les Burkinabè autour de l’essentiel, autant les citoyens, notamment ceux qui seront appelés à servir le pays aux différentes instances, doivent vraiment se départir de la boulimie, de l’égoïsme, des attitudes de divisions.
Pour être plus précis, chaque Burkinabè doit avoir à l’esprit qu’il doit apporter du sien de par son comportement au quotidien et où qu’il se trouve.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
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