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<p><strong>« On veut plus de Damiba et de la France ! », clament des manifestants qui ont pris d&rsquo;assaut les environs de la Place de la Nation (centre-ville de Ouagadougou), ce vendredi 30 septembre 2022 à Ouagadougou.</strong></p>
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<p>Ils sont plus d&rsquo;une centaine à arpenter les rues depuis le rond-point du 2 octobre à la Place de la Nation. Ces manifestants exigent la libération du LCL Emmanuel Zoungrana.</p>
<p>« Nous ne voulons plus de Damiba ! Nous voulons Zoungrana », ont scandé Oumar Sawadogo et ses camarades.</p>
<p>Pour Alassane Kiemtore, un autre manifestant, il faut libérer Zoungrana, parce qu&rsquo;il pourra faire mieux. » Quand nous avons appris la situation hier nuit, nous avons prié Dieu que ça soit un Coup d&rsquo;Etat, parce qu&rsquo;on a cru que Damiba était venu pour essuyer nos larmes, mais nous n&rsquo;avons pas su qu&rsquo;il allait aggraver la situation.</p>
<p>En rappel, le LCL Emmanuel Zoungrana a été enfermé pour tentative de coup d&rsquo;État sous le régime de Roch Kaboré.</p>
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<p>Cette manifestation intervient alors que la capitale burkinabè est plongée dans la confusion depuis l&rsquo;aurore avec des tirs qui ont été entendus à plusieurs endroits, dont le camp Baba Sy et les environs de la présidence du Faso.</p>
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<p>Des soldats se sont déployés dans la nuit autour de points stratégiques de la ville, notamment la zone de la RTB, le rond-point des Nations unies, les alentours de la Primature et l&rsquo;échangeur de Ouaga 2000 qui étaient inaccessibles, bouclés par des hommes armés.</p>
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<p>Les organisateurs de plusieurs activités que devraient couvrir la presse ont préféré annuler ou reporter. La cérémonie de sortie de la 48e promotion de l&rsquo;École nationale des sous-officiers de gendarmerie qui devait se tenir se tenir ce vendredi 30 septembre 2022 a été reportée à une date ultérieure. Un point de presse sur la situation sécuritaire que devait tenir le commandant des opérations du théâtre national (COTN) a été reporté.</p>
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<p>Certains commerces et banques ont aussi baissé les rideaux. Des établissements scolaires qui avaient déjà effectué leur rentrée scolaire ont renvoyé les élèves chez eux.</p>
<p><strong>Hamed NANEMA<br />
Lefaso.net</strong></p>
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