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Crise militaire au Burkina Faso : Le CNAPE souhaite l’implication des autorités coutumières et religieuses pour faciliter le dialogue

<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Le Conseil national des associations pour la promotion de l&rsquo&semi;entrepreneuriat &lpar;CNAPE&rpar; souhaite l&rsquo&semi;implication des autorités coutumières et religieuses dans la gestion de la crise militaire qui prévaut actuellement au Burkina Faso&period; Il l&rsquo&semi;a fait savoir au cours d&rsquo&semi;une conférence de presse tenue dans l&rsquo&semi;après-midi de ce samedi 1er octobre 2022 à Bobo-Dioulasso&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>C&rsquo&semi;est face à la situation nationale du pays&comma; marqué par le coup d&rsquo&semi;Etat du 30 septembre 2022 que le Conseil national des associations pour la promotion de l&rsquo&semi;entrepreneuriat a décidé&comma; à travers cette conférence de presse&comma; de jouer sa partition&period; Ce&comma; dans le sens de l&rsquo&semi;apaisement des cœurs&comma; de la retenue et du dialogue entre les frères d&rsquo&semi;armes&period; « Notre pays&comma; déjà fragilisé par le terrorisme&comma; vient de plonger depuis la nuit du 29 au 30 septembre dans une nouvelle crise opposant des frères d&rsquo&semi;armes&period; Au vu de l&rsquo&semi;évolution de la situation&comma; un affrontement est imminent&period; Chose qui ne sera pas sans conséquence »&comma; prévient le président du CNAPE&comma; Mamadou Nabzan Traoré&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon lui&comma; il faut rapidement trouver une solution pour une sortie de crise afin d&rsquo&semi;éviter un « carnage »&period; C&rsquo&semi;est pourquoi&comma; il interpelle les autorités coutumières et religieuses ainsi que toute la population&comma; à agir dans le sens de faciliter le dialogue entre les frères d&rsquo&semi;armes pour une unité au sein des forces armées nationales&period; « Nous interpellons aussi les frères d&rsquo&semi;armes à privilégier le dialogue au lieu du langage des armes dans l&rsquo&semi;intérêt supérieure de la Nation »&comma; a-t-il laissé entendre&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il reste toutefois convaincu que pour aboutir à ce dialogue et une sortie de crise réussie&comma; la dissolution du mouvement MPSR est nécessaire&period; Car&comma; dit-il&comma; le MPSR est l&rsquo&semi;une des causes de cette crise actuelle&period; « Nous demandons la dissolution du MPSR parce que cette crise à laquelle nous assistons est une crise interne&period; Donc il faut remplacer le MPSR par un autre mouvement qui va prôner l&rsquo&semi;unité nationale parce que s&rsquo&semi;il y a toujours une cassure au sein de l&rsquo&semi;armée&comma; nous allons toujours assister à la même chose »&comma; a souligné Mamadou Traoré qui&comma; du reste&comma; priorise le dialogue pour la formation « d&rsquo&semi;une armée d&rsquo&semi;union nationale »&comma; afin de faire face au terrorisme&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Même si certains estiment que les autorités coutumières et religieuses ne sont plus crédibles aux yeux de la population&comma; Mamadou Traoré estime qu&rsquo&semi;il y a d&rsquo&semi;autres que le sont toujours&period; C&rsquo&semi;est pourquoi&comma; il les appelle à user de leur sagesse pour une sortie de crise&period; Par ailleurs&comma; il reste sceptique vis-à-vis des nouvelles autorités à apporter une solution à la crise sécuritaire car pour lui&comma; l&rsquo&semi;arrivée du capitaine Traoré n&rsquo&semi;est pas forcement la solution au terrorisme&period; « Après le coup d&rsquo&semi;Etat du 24 janvier&comma; les gens sont sortis applaudir en pensant qu&rsquo&semi;on avait eu le messie qui allait gérer la situation sécuritaire&period; Aujourd&rsquo&semi;hui&comma; ce sont ces gens qui demandent le départ de Damiba&period; Il faut qu&rsquo&semi;ils comprennent que ce n&rsquo&semi;est pas évident que l&rsquo&semi;arrivée de Traoré puisse apporter la solution&period; C&rsquo&semi;est pourquoi nous disons qu&rsquo&semi;il faut prôner le dialogue »&comma; a-t-il suggéré&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A l&rsquo&semi;en croire&comma; un coup d&rsquo&semi;Etat a toujours des conséquences sur l&rsquo&semi;économie&period; « Et en tant qu&rsquo&semi;entrepreneurs&comma; nous ne voulons plus revivre les mêmes situations difficiles après le coup d&rsquo&semi;Etat du 24 janvier dernier&period; Plusieurs de nos projets ont été suspendus à l&rsquo&semi;international et actuellement les gens sont dans la peur »&comma; a-t-il insisté&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Romuald Dofini<br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>

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