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<p>Les thématiques religieuses et coutumières au cœur des préoccupations<br />
Le ministère des Affaires religieuses et coutumières, conformément à la feuille de route de la Transition a inscrit dans son programme d&rsquo;activités de l&rsquo;année 2022, la finalisation et l&rsquo;adoption de la loi relative aux libertés religieuses comme une priorité. Il y figure également l&rsquo;élaboration en concertation avec les acteurs l&rsquo;avant-projet de loi portant statut de la chefferie traditionnelle et coutumière.</p>
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<p>Concernant les libertés religieuses, l&rsquo;idée d&rsquo;élaborer un texte législatif pour encadrer l&rsquo;exercice de la liberté religieuse remonte à l&rsquo;année 2015 mais a connu des vicissitudes diverses qui n&rsquo;ont pas permis de la finaliser et de l&rsquo;adopter. <br />
Aujourd&rsquo;hui, les résultats de l&rsquo;ensemble des concertations engagées dans ce cadre ont abouti à la validation consensuelle de l&rsquo;avant-projet de loi par les parties prenantes au processus. Ainsi, certaines étapes ont été franchies et au stade actuel l&rsquo;adoption en requiert d&rsquo;autres parmi lesquelles le partage et l&rsquo;appropriation des observations sur l&rsquo;avant-projet de loi faites par le Comité technique de vérification des avants- projets de loi, son introduction en Conseil des ministres et le dépôt de l&rsquo;avant-projet de loi à l&rsquo;Assemblée législative de la transition. <br />
La dynamique de l&rsquo;élaboration de la loi portant statut de la chefferie coutumière et traditionnelle<br />
Le ministère des Affaires religieuses et coutumière a organisé le 23 août dernier un atelier d&rsquo;information et de partage du contenu du rapport diagnostic sur la chefferie traditionnelle et coutumière dans la perspective de l&rsquo;élaboration de l&rsquo;avant-projet de loi portant statut de cette institution. Cet atelier a permis, d&rsquo;une part, de mettre en relief le rôle important de la chefferie traditionnelle et coutumière dans la construction et le renforcement de de la cohésion sociale et, d&rsquo;autre part, d&rsquo;élaborer un chronogramme consensuel, participatif et inclusif du processus de rédaction dudit avant-projet de loi. Pour ce faire, la prochaine étape du travail consistera à la mise en place d&rsquo;un comité d&rsquo;élaboration dudit statut et à l&rsquo;organisation de voyages d&rsquo;étude en Côte d&rsquo;Ivoire, au Ghana et au Niger afin de s&rsquo;enrichir de l&rsquo;expérience de ces pays sur la législation relative à la chefferie traditionnelle et coutumière. <br />
La contribution du ministère dans l&rsquo;organisation des pèlerinages religieux<br />
En plus de ces règles de droit, e ministère des Affaires religieuses et coutumières, grâce à la bienveillance des plus hautes autorités du pays, des faitières des associations religieuses et des premiers responsables du département, a contribué, par le biais d&rsquo;un accompagnement multiforme et des concertations continues avec les différents acteurs de l&rsquo;organisation des pèlerinages, à la réussite des éditions 2022 des différents pèlerinages et voyages religieux. En effet, l&rsquo;organisation, par exemple, du pèlerinage à La Mecque édition 2022, connaît un bilan globalement satisfaisant malgré les incertitudes de départ dues à la réception tardive des informations, à la diminution du quota accordé au Burkina Faso et aux problèmes de coordination entre les groupes d&rsquo;acteurs.<br />
De même, le ministère s&rsquo;inscrit dans une démarche d&rsquo;amélioration des prochaines éditions de tous les pèlerinages sans exception, en mettant l&rsquo;accent sur les réformes nécessaires, permettant à l&rsquo;Etat de jouer pleinement son rôle régalien et aux candidats aux pèlerinages d&rsquo;être dans des conditions toujours meilleures.<br />
Cela dit, le ministère des Affaires religieuses et coutumières qui est un nouveau-né dans le paysage des départements ministériels au Burkina Faso, bénéficie d&rsquo;une écoute attentive et d&rsquo;un intérêt particulier de la part des hautes autorités de notre pays, des légitimités traditionnelles et religieuses, des organisations de la société civile et des partenaires au développement. Cela constitue un atout pour l&rsquo;accomplissement de sa mission et une source de motivation et de détermination pour le personnel à poursuivre le chantier entamé en dépit des nombreux défis, dans le but de contribuer à construire un Burkina Faso de paix grâce à l&rsquo;effort conjugué de toutes et de tous.</p>
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<p>La direction de la Communication et des Relations presses</p>
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