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Caravane ODJ : De la défense du droit au logement décent pour tous les Burkinabè

L’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) a clôturé le dimanche 29 novembre 2020, à Ouagadougou (NIOKO 2), la 6e édition de la caravane pour la jeunesse. Il s’est agit d’échanger avec la population des zones périurbaines, sur les questions du foncier.

Les rideaux sont tombés sur la 6e édition de la caravane pour la jeunesse de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), le dimanche 29 novembre 2020, dans un quartier en zone périurbaine de Ouagadougou appelé « Nioko 2 »

Selon président du bureau exécutif national de l’organisation, Gabin Korbéogo, la caravane est dédiée au monde paysan mais aussi aux populations des zones périurbaines qui sont essentiellement confrontées à d’énormes difficultés. « Le droit au logement constitue une énigme cruciale à laquelle ces populations sont confrontées depuis très longtemps. Cette problématique est largement connue et commentée », a-t-il fait savoir.

Gabin Korbéogo (milieu)

La 6e édition de la caravane ODJ a commencé il y a une semaine de cela et a fait le tour des localités comme « Congo », « Djikofè », « Kombissiri », « Zitenga » et aujourd’hui nous sommes à « Nioko 2 », foi de M. Korbéogo.

L’activité, a-t-il indiqué, vise essentiellement à défendre le droit au logement décent des Burkinabè, tout en renforçant le niveau d’implantation de leur organisation dans les différentes localités. Aussi, les échanges directs avec les populations, a-t-il ajouté, leur permet de les organiser au sein de l’ODJ. « La question foncière constitue une des trames de cette caravane. Ailleurs on a évoqué les questions minières », a relevé le président du bureau exécutif national de l’ODJ.


L’ODJ tire un bilan satisfaisant aussi bien de cette édition que celles passées. En effet, d’après M. Korbéogo, elle a été une force motrice dans l’implantation de l’ODJ. Au-delà, s’est-il réjoui, elle a permis aux gens de savoir qu’ils sont maitres de leur destin car par leur action, ils sont arrivés à les organiser autour d’une solidarité d’action pour que les luttes puissent aboutir.

Le président du bureau exécutif national a laissé entendre que c’était la première fois qu’elle se tient à Ouagadougou. « Les autres éditions étaient dans les régions de l’Est, l’Ouest…on a fait près de 50 villages les cinq éditions passées », a-t-il conclu.

Obissa Juste MIEN

LeFaso.net

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