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Fada jusqu’à Koudougou : des cas de rackets

<p>Kantigui&comma; dans la peau d’un apprenti-chauffeur d’une journée&comma; a constaté que le phénomène du racket&comma; tant décrié&comma; est devenu presqu’une norme sur l’axe Fada N’Gourma-Koudougou&period; C’était une première expérience édifiante&comma; mais surtout révoltante pour Kantigui qui a embarqué&comma; début octobre 2022&comma; à bord d’un mini bus&comma; communément appelé « dina »&comma; en complicité avec le conducteur&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Au poste de contrôle de Gonsé&comma; situé à l’entrée de Ouagadougou&comma; c’est l’apprenti-chauffeur&comma; sous le regard inquisiteur de Kantigui&comma; qui a apporté les papiers du véhicule aux agents après y avoir glissé un billet de 1000 F CFA&period; Face à leurs remontrances&comma; le jeune apprenti-chauffeur est revenu&comma; précipitamment&comma; signifier au conducteur que les « chefs » exigent le double du montant&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour poursuivre le chemin&comma; il fallait donc s’en acquitter&period; Après avoir traversé la capitale&comma; le minibus a marqué un nouvel arrêt au poste de contrôle situé à la sortie ouest de Ouagadougou&comma; sur l’axe Ouaga-Koudougou&period; Kantigui s’est chargé&comma; cette fois&comma; d’aller présenter aux agents de sécurité avec les documents du véhicule&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’un d’eux les a méticuleusement vérifiés avant de s’exclamer en langue locale &colon; « Ah bon &excl; Où se trouve la chose &quest; C’est moi qui ne vois pas bien ou alors vous n’avez pas pensé à notre café »&period; Moins exigeants&comma; ces derniers ont autorisé Kantigui et ses compagnons à continuer leur voyage sans payer un seul rond&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Au dernier poste de contrôle&comma; situé à Ramongo&comma; à l’entrée de Koudougou&comma; sous les lueurs crépusculaires&comma; le « dina » a marqué un dernier arrêt&period; Là&comma; l’interlocuteur de Kantigui est une dame arborant fièrement la tenue militaire&period; Après vérification des papiers&comma; elle a sommé Kantigui d’appeler le conducteur&period; Elle a reproché à ce dernier&comma; en effet&comma; de conduire un mini bus avec un permis C&period; « C’est un délit »&comma; a-t-elle fulminé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pendant qu’il négociait avec son vis-à-vis&comma; le chauffeur a glissé un billet de 2000 F CFA dans les documents du véhicule et les lui a remis&period; Cette première offre a été rejetée par la dame&period; Mais pas la seconde dont le montant s’élevait à 7000 F CFA&period; A la fin de ce périple&comma; plusieurs questions taraudent l’esprit de Kantigui&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Cependant&comma; les plus importantes sont &colon; pourquoi les FDS n’ont-elles pas vérifié les identités des passagers à bord du « dina » &quest; Cela s’est-il seulement passé avec le véhicule que Kantigui a emprunté ou c’est ainsi avec tous les « dina » &quest;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Bobo-Dioulasso &colon; le train qui perturbe la circulation <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Au même titre que les autres moyens de transport&comma; le train fait partie du quotidien des Bobolais parce que les rails traversent de nombreuses voies de la ville&comma; notamment dans les quartiers Accart-ville&comma; Petit Paris et Sikasso-Cira&period; Kantigui s’est toutefois rendu compte que depuis la rentrée scolaire&comma; de plus en plus de voix se lèvent contre des pratiques qui bloquent ces voies à des heures de pointe&comma; dit-on « pour des changements de rail »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Ce matin &lpar;mardi 11 octobre 2022&comma; ndlr&rpar;&comma; le train a obstrué la voie qui passe devant le commissariat de Konsa vers 6h40&comma; jusqu’à 7h10mn avant de faire marche-arrière&period; Je conduisais mon enfant à l’école et du fait du blocage de la voie&comma; nous sommes arrivés en retard&period; Ce n’est pas la première fois que cela arrive »&comma; s’est offusqué un usager de la route&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Kantigui appelle les responsables de la SITARAIL&sol;Bobo à tenir compte de cet impératif de temps des usagers dans la programmation de leurs activités&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Bittou &colon; la mairie sans secrétaire général<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Kantigui a appris que la mairie de la commune de Bittou&comma; dans la région du Centre-Est&comma; est sans secrétaire général depuis la nomination de l’ancien comme préfet dans une autre localité en début août dernier&period; Selon les confidences d’une source de Kantigui&comma; l’absence du SG se fait ressentir au quotidien&period; En effet&comma; pour la signature ou la production de certains documents administratifs&comma; la présence du SG est indispensable&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Cette commune qui compte cinq secteurs et 26 villages&comma; vit avec peine cette situation et souhaite qu’elle soit réglée dans de brefs délais afin de lever certaines contraintes&period; Kantigui a ouï dire que le président de la délégation spéciale de Bittou a transmis une lettre à sa hiérarchie pour solliciter un SG&comma; mais aucune décision n’a encore été prise&period; Kantigui émet le vœu que cette situation puisse trouver une issue favorable&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Pont de Tambolo &colon; à quand la réhabilitation &quest; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Kantigui a profité des vacances pour faire un tour du côté de Dakola&comma; localité frontalière du Ghana&period; Sur la RN 5 qui mène à la frontière&comma; il a constaté une dégradation très avancée du pont situé dans le village de Tambolo&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De ce qu’on lui a confié&comma; lors de la réhabilitation de la RN 5 &lpar;Ouagadougou-Pô-frontière du Ghana&rpar; en 2010&comma; il avait été décidé la suspension des travaux des grands ouvrages comme le pont Nazinon&comma; celui de Tambolo et les voies d’accès&period; Ces travaux devraient être faits plus tard&comma; mais douze ans après&comma; le pont de Tambolo est resté en l’état&comma; pire&comma; il s’est dégradé davantage&period; Kantigui souhaite que le cas de ce pont situé sur une voie où le trafic est dense soit pris au sérieux&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Insécurité &colon; le calvaire des habitants de Gayéri <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Kantigui a récemment séjourné à Gayéri dans la province de la Komondjari pour s’enquérir des conditions de vie des populations dans un contexte marqué par l’insécurité&period; Pendant son séjour&comma; il a remarqué qu’il n’y a pas d’électricité ni de connexion internet dans cette zone&period; Visitant les bornes fontaines&comma; il a fait le constat aussi que l’eau courante n’est disponible qu’à une heure avancée de la nuit&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Des habitants ont rapporté à Kantigui qu’ils éprouvent des difficultés pour avoir de quoi manger&period; Les boutiques témoins de la SONAGESS qui proposent des vivres à des prix sociaux sont restées fermées à Gayéri&period; Ce qui a aggravé la situation&period; Le seul réseau téléphonique fonctionnel est indisponible vers 22h et il faut attendre le lendemain à 8h pour pouvoir communiquer&period; Tout est au ralenti à Gayéri&period; Aux dires d’un confident de Kantigui&comma; l’interdiction de circuler avec les gros engins&comma; qui frappe également la localité&comma; entrave le déplacement des populations&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Kantigui<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Kantigui2000&commat;gmail&period;com<&sol;p>&NewLine;<p>&lpar;&plus;226&rpar; 25 31 22 89<&sol;p>

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