« Le capitaine Ibrahim Traoré ne doit pas trahir cette petite dose de confiance, cet infime espoir que le peuple a placé en lui ». Voici en substance le mobile de la conférence de presse du mouvement “Je refuse », ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou.
Le mouvement interpelle le président du Faso, Ibrahim Traoré, à se méfier des citoyens porteurs de la primauté du ventre. Cela, dans l’objectif de se concentrer exclusivement sur la libération du Burkina Faso..
« Il y a beaucoup de choses qu’on entend et qui feraient suite aux tractations au sein de l’armée pour le pouvoir. Mais si elles sont avérées, c’est que notre situation est plus que gravissime », évoque Oscar Séraphin Ky, coordonnateur du mouvement « Je refuse”.
Avant d’affirmer que le pouvoir politique n’est pas la chose des militaires. Ce temps est révolu dit-il.
Pour lui, le capitaine Ibrahim Traoré doit nécessairement terminer ce pour quoi il est venu. Pour ce faire, le mouvement appelle l’armée à un sursaut collectif général en soutien à Ibrahim Traoré.
Concernant la convocation des assises nationales dans les prochains jours, le mouvement se pose la question suivante. « Qui sont les forces vives ? Est-ce les mêmes qui ont été convoquées par le précédent pouvoir sans apporter une valeur ajoutée à notre situation ? », rappelle -t-il.
Cette conférence se tient à l’orée des assises nationales prévue les 14 et 15 octobre prochains. Elle s’inscrit dans une dynamique de veille citoyenne. Ce, en vue de refuser que le destin du peuple burkinabè soit confié à des incapables, indique Oscar Séraphin.
Les gens doivent faire preuve de patriotisme et respecter la volonté du peuple burkinabè, selon lui. À l’entendre, tout commence par le peuple et finit par le peuple : l’alpha et l’oméga, le début et la fin de tout pouvoir politique.
Le mouvement “Je refuse” dit être pour une liberté de coopération et une diversification des partenaires sur tous les plans. Tant que cela s’inscrit dans une vision de partenariat gagnant-gagnant.
Cependant, le mouvement s’oppose à la présence de toute force étrangère sur le sol burkinabè. Il estime que celles déjà installées, doivent plier bagages.
Lefaso.net
Comments
comments