L’ambassadeur du Japon au Burkina et des responsables de deux associations ont signé, le mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou, deux contrats de don. Ces contrats vont permettre la réalisation d’infrastructures éducatives pour le post primaire et le secondaire.
Dans le cadre de son programme de don aux micro-projets, le gouvernement du Japon a décidé d’octroyer des dons pour l’exécution du projet de construction d’un Collège d’enseignement général (CEG) et du projet d’extension du lycée de Rapadama. Ces deux projets sont respectivement réalisés dans l’arrondissement 6 de Bobo-Dioulasso dans le Houet et dans la commune de Zam au Ganzourgou. La signature de ces deux contrats a eu lieu, le mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou.
Selon l’ambassadeur du Japon au Burkina, Masaaki Kato, cumulativement, ce sont 107 millions de francs CFA que le Japon a mobilisés au profit de la résilience de l’école burkinabè, en renforçant les capacités d’accueil au niveau du post-primaire et du secondaire. En effet, le premier projet concerne la réalisation de quatre salles de classe, deux blocs de latrines à trois portes, un forage positif et du mobilier scolaire pour Samagan. Ce projet va être financé à hauteur de 55 millions 900 mille FCFA.
Le deuxième projet quant à lui, est relatif à la construction de quatre salles de classe, un bloc administratif, un bloc de latrine à quatre postes, un forage positif et du mobilier scolaire d’un coût de 51 millions 245 mille FCFA au profit de Rapadama. Pour le président de l’Association jeunesse et entrepreneuriat, Emmanuel Ouattara, ce don vient à point nommé vu le contexte actuel de crise sécuritaire, car plus de 700 mille élèves ont été affectés. « L’objectif global du projet est de promouvoir l’éducation post-primaire et secondaire au Burkina Faso en général et particulièrement dans la province du Houet », a-t-il poursuivi.
Quant au président de l’Association Tielba pour le développement communautaire, Siméon Sawadogo, ce projet viendra rapprocher les populations de Rapadama et ses environs au système d’éducation de qualité à travers l’extension du CEG afin d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation dans la localité. La signature de ces deux contrats témoigne de la solidarité du peuple japonais vis-à-vis du peuple burkinabè dans sa dynamique de donner une éducation de qualité aux enfants et de renforcer sa résilience face au défi sécuritaire.
Evariste YODA
Estelle KONKOBO (Stagiaire)