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<p><strong>« Passer le flambeau de la révolution à la jeunesse ». C&rsquo;est le principal thème de la commémoration du 35e anniversaire de l&rsquo;assassinat de Thomas Sankara et ses compagnons, qui se déroulera le samedi, 15 octobre 2022 sur le site du Mémorial, au conseil de l&rsquo;Entente. Le programme de cette journée d&rsquo;hommage a été décliné par le Comité international Mémorial Thomas Sankara, ce jeudi 13 octobre 2022 à Ouagadougou au cours d&rsquo;une conférence de presse. </strong></p>
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<p>« Cette 35e année de l&rsquo;assassinat du président Thomas Sankara et ses compagnons est placée sous un double signe : celui de la justice rendue dans le dossier Thomas Sankara et ses compagnons tombés sur ces mêmes lieux un certain 15 octobre 1987 et le second signe, c&rsquo;est l&rsquo;augmentation croissante à travers le monde, en Afrique particulièrement et au Burkina Faso, des héritiers se réclamant de l&rsquo;idéal de Thomas Sankara », a exposé le président du comité d&rsquo;orientation du Comité international Mémorial Thomas Sankara, le colonel à la retraite Pierre Ouédraogo. Occasion pour le Comité de saluer la mobilisation jusqu&rsquo;au dénouement judiciaire du dossier et la justice militaire pour la conduite du procès.</p>
<p>La commémoration de cette année se tient également sous le signe de la modestie des moyens, au regard du contexte politique et sécuritaire, ont situé les conférenciers. D&rsquo;où une cérémonie à minima, essentiellement axée sur le dépôt de gerbe de fleurs et un recueillement à partir de 15h (le 15 octobre 2022).</p>
<p>Le Comité invite donc les populations à une grande mobilisation sur le site, autour de cette cérémonie, pour rendre hommage à ce leader, Thomas Sankara, qui a marqué le monde entier.</p>
<p>Le praesidium avec de gauche vers la droite : Luc Damiba, Daouda Traoré, Pierre Ouédraogo et Jean-Hubert Bazié</p>
<p>« Le procès derrière nous, il s&rsquo;ouvre pour tous, le grand chantier de la réhabilitation de la mémoire de la révolution. Un chantier qui sera jalonné par des campagnes de collecte d&rsquo;archives, d&rsquo;enregistrement de témoignages, de productions de supports de diffusion des idées de la révolution pour la nouvelle génération. L&rsquo;heure est venue pour les anciens qui ont encore la chance d&rsquo;être de ce monde, de passer le relais à la jeunesse. (…). Le passage du flambeau suppose une formation, la production de témoignages crédibles, et le courage d&rsquo;aborder tous les aspects de la révolution, les victoires comme les défaites afin d&rsquo;en tirer les leçons pour la nouvelle génération », ont annoncé Pierre Ouédraogo et ses co-conférenciers, le colonel-major à la retraite Daouda Traoré (vice-président…), Luc Damiba (secrétaire général du comité&#8230;) et Jean-Hubert Bazié (chargé de communication).</p>
<p>‘&rsquo;Je pense que cette jeunesse-là est meilleure&#8230;, elle est déjà mature. (…). Nous aurions voulu avoir cette jeunesse-là en 83 avec nous. Il y a urgence de passer le flambeau, on a dépassé l&rsquo;espérance de vie au Burkina, ce qu&rsquo;on a aujourd&rsquo;hui-là, c&rsquo;est du « lenga » (bonus). Passer le flambeau est donc d&rsquo;une extrême urgence », convainc Pierre Ouédraogo, ancien secrétaire général des comités pour la défense de la révolution (CDR).</p>
<p>Il souhaite que la jeunesse sache organiser et canaliser ses énergies pour en faire une véritable force positive.</p>
<p>En prélude à la commémoration, une opération « mana mana » (nettoyage) a été initiée dans la matinée de ce jeudi 13 octobre dans l&rsquo;enceinte du Mémorial.</p>
<p><strong>O.H.L<br />
Lefaso.net</strong></p>
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