La charte de la transition a été signée le 14 octobre 2022 à Ouagadougou. Le capitaine Ibrahim Traoré a été confirmé chef de l’Etat, à l’unanimité des participants aux assises nationales. A Dori, chef-lieu de la province du Séno et de la région du Sahel, les populations attendent du nouveau président du Faso qu’il œuvre urgemment à ramener la sécurité et la paix.
Pour Adama Traoré, il faut que le nouveau président travaille à ramener la paix au Burkina Faso. Qu’il s’occupe de l’insécurité pour que les nombreux déplacés internes puissent regagner leurs localités d’origine. « Nous demandons à tous les Burkinabè de ne pas laisser le président seul. Nous devons travailler main dans la main pour vaincre le phénomène qu’est le terrorisme », invite, pour sa part, Mamoudou Dicko.
El hadj Salif Sawadogo
Quant à El hadj Salif Sawadogo, il attend de connaître le salaire des futurs ministres pour apprécier la direction prise par le nouveau président. « Nous pensions qu’il allait faire une croix sur les députés de la transition et gouverner par ordonnances. Quant au nombre des ministres, c’est quand même bien. Mais nous attendons de voir combien ces ministres vont toucher comme salaire. S’ils viennent pour s’attribuer des salaires élevés, ce ne sera pas bon pour le pays », a-t-il déclaré.
Mamoudou Dicko
Pascal Palé, lui, estime que tout urge : la lutte contre le terrorisme, la lutte contre pauvreté, le redressement de l’économie… « Aujourd’hui, Ibrahim Traoré est confirmé. Il faut que la population croie en lui et le suivre dans ses actes. Ensemble, une solution pourra être trouvée à tous ces maux qui minent la société burkinabè », préconise-t-il.
Pascal Palé
Daoula Bagnon
Correspondant à Dori
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