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Lutte contre la drogue : Des élèves sensibilisés

Lutte contre la drogue : Des élèves sensibilisés

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Lutte contre la drogue : Des élèves sensibilisés

Kaya, le 18 oct. 2022 (AIB)-Le Secrétariat Permanent du Comité National de Lutte contre la Drogue (SP/CNLD) organise du 17 au 21 octobre une campagne de sensibilisation des élèves sur les méfaits de la drogue dans des établissements scolaires de la ville.

Après les élèves de l’école primaire publique Kougri-Louda (17 octobre), c’est autour de ceux du lycée provincial Moussa Kargougou de Kaya de bénéficier d’une séance de sensibilisation sur les méfaits de la drogue, dans la journée du mardi 18 octobre 2022.

Cette campagne de sensibilisation contre la drogue se tient simultanément dans les régions du Centre-Nord (Kaya) et du Centre-Sud (Manga), du 17 au 21 octobre 2022.

Selon le commissaire principal de police, Boukary TRAORÉ, ces campagnes de sensibilisation ont déjà été menées dans les régions du Plateau-central (Ziniaré) et du Centre-Est (Tenkodogo) au cours du premier semestre de l’année 2022.

 

Selon lui, cette activité entre dans le cadre du programme annuel d’activités du Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP/CNLD).

A entendre le lieutenant de police, Paul Ouedraogo, la drogue se définit comme étant toute substance d’origine naturelle ou fabriquée qui lorsqu’elle est absorvée par un être vivant modifie une ou plusieurs de ses fonctions ou modifie son comportement.

Pour lui, il existe deux type de drogue selon une classification légale : licite et illicite. Aux dires de M. Ouédraogo, les drogues licites sont celles dont la vente, le transport, la consommation sont autorisées dont certaines sont réglementées par la loi.

Aussi a-t-il poursuivi, les drogues licites sont entre autres, le café, le cola, la cigarette, le tabac, etc. Par contre, les drogues illicites sont notamment la cocaïne, l’opium, le crack, le cannabis, etc.

Plusieurs raisons poussent la jeunesse burkinabè à la prise de la drogue.

 

Les exposants ont énuméré entre autres, la mauvaise compagnie, la curiosité, la dépendance…

En termes de conséquences, Paul Ouedraogo a souligné que la consommation de la drogue est source de maladies (cancer, crise cardiaque, tensions…).

 

<<Elle entraîne aussi la folie, les accidents de circulation, la mort et les grossesses précoces ou non désirées>>, a prévenu le lieutenant de police.

Pour lui, elle peut pousser le consommateur à commettre des actes tels que le viol, le vol…

Eu égard aux méfaits de la drogue, le communicateur Paul Ouedraogo a exhorté les élèves à se départir de la prise des stupéfiants.

 

Les participants ont salué cette initiative à sa juste valeur.

«Grâce à cette sensibilisation, nous avons compris que la drogue en milieu scolaire est une substance qui impacte négativement sur la vie et le cursus scolaire d’un élève », a déclaré l’élève en classe de 2nd A, Basinga Jean Marco.

C’est pourquoi, il a promis d’être le relai pour sensibiliser ses camarades sur les méfaits de la drogue.

A écouter Boukary TRAORÉ, les établissements scolaires sont les cibles privilégiées par cette campagne de sensibilisation, en ce sens que le constat montre que la consommation de la drogue prend de plus en plus de l’ampleur dans les établissements scolaires du Burkina Faso.

« Cette campagne vise à montrer aux élèves la dangerosité du phénomène, afin qu’ils puissent éviter le piège de la drogue. Il s’agit aussi de leur prouver que les causes de la prise de la drogue sont souvent des prétextes, avec des conséquences graves. Elle n’est pas nécessaires pour le développement d’un individu », a fait savoir M. TRAORÉ.

Le Commissaire principal de police invite donc la jeunesse burkinabè à se méfier des médicaments ou substances qui n’entrent pas en ligne de compte d’un traitement.

« Il faut éviter de vouloir d’autres performances autres que celles personnelles. Si vous avez des lacunes dans vos études ou la vie courante, il faut plutôt faire des efforts au lieu de compter sur une quelconque substance. Lorsqu’il s’agit des problèmes sociaux, il faut en parler aux parents ou éducateurs », a conseillé Boukary TRAORÉ.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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