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Burkina : «La liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme» (journaliste)

<p><strong>Burkina-Presse-Liberté-Restrictions<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Burkina &colon; «La liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme» &lpar;journaliste&rpar;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Ouagadougou&comma; 20 oct&period; 2022 &lpar;AIB&rpar;- La liberté de la presse n’est pas incompatible avec la lutte contre le terrorisme&comma; a dit jeudi&comma; le journaliste Guezouma Sanogo&comma; une allusion aux restrictions imposées en 2019  à la presse dans le cadre de la lutte contre ce mal qui ravage le Burkina Faso depuis six ans&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>«<&sol;strong>La liberté de la presse n’est pas incompatible  avec la lutte contre le terrorisme&period; La démocratie a vaincu le terrorisme»&comma; a déclaré le président du comité de pilotage du Centre nationale de presse Norbert Zongo &lpar;CNP-NZ&rpar;&comma;  Guezouma Sanogo&period;<&sol;p>&NewLine;<p>M&period; Sanogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou&comma; à l’occasion de la commémoration de la journée nationale de la liberté de la presse&period;<&sol;p>&NewLine;<p>«La presse dans cette lutte &lpar;contre le terrorisme&rpar; est un allié incontournable et il est temps que les autorités prennent conscience de la force de la presse dans ce contexte précis que nous vivons&comma; par ce qu’il faut donner l’information aux gens&comma; il faut dire la réalité de la situation aux gens»&comma; a ajouté Guezouma Sanogo&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015&comma; des attaques terroristes qui ont tué des centaines de personnes&comma; provoqué le déplacement de 1&comma;7 millions d’autres et la fermeture de milliers d’écoles et de centres de santé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Notons aussi que des dispositions du nouveau code pénal&comma; adopté en juin 2019&comma; font peser une peine maximale de 10 ans de prison pour le journaliste qui diffuse des informations sur des opérations militaires «dans un temps voisin»&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Guezouma Sanogo a exhorté les autorités a vite sortir de cette manie qui consiste à dire « nous n’arrivons pas à atteindre les ennemis &lpar;les terroristes&rpar; parce que la presse parle trop&comma; elle donne trop d’information»&period;<&sol;p>&NewLine;<p>M&period; Sanogo a souligné que les différents rapports sur la liberté de la presse&comma; soulignent le professionnalisme des journalistes et remettent en cause le comportement des autorités&period;<&sol;p>&NewLine;<p>«Quand les espaces de la liberté sont fermés&comma; nous sommes comme dans l’obscurantisme&comma; le désespoir s’installe et on assiste à des fléaux qu’on ne maitrise pas»&comma; a conclu Guezouma Sanogo&comma; par ailleurs président de l’Association des journalistes du Burkina &lpar;AJB&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’Information du Burkina<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>AMG-BS&sol;ata<&sol;strong><&sol;p>

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