Nomination de Me Apollinaire Kyelem de Tambela : « Nous n’avons plus droit à l’erreur », prévient Massourou Guiro du MPRSCA
« Peu importe que le Premier ministre soit un habitué des plateaux télé. Même s’il avait été un militaire, médecin, comptable, etc. L’essentiel, c’est de faire front contre l’ennemi », soutient Massourou Guiro du Mouvement Plus rien ne sera comme avant. « Si on échoue cette fois-ci, cela voudrait dire qu’on risque de perdre le pays. Nous n’avons plus droit à l’erreur », prévient-il.
Nous connaissons tous Me Apollinaire Kyelem de Tambela. Nous avons l’habitude de faire des émissions ensemble. C’est un homme bien, qui sait ce qu’il veut. Notre souhait est qu’il travaille avec tout le monde afin de bouter l’ennemi hors de nos frontières. Il faut que tout le monde comprenne que le Burkina est en guerre. Nous sommes en difficulté. Il faut que nos frères et sœurs travaillent en collaboration avec les forces de défense et de sécurité et que ceux-ci aussi tendent la main aux populations. Il urge de sauver ce pays qui nous appartient tous.
Au sein du mouvement Plus rien ne sera comme avant, ce n’est pas Me Apollinaire Kyelem de Tambela qu’on a nommé. C’est le peuple burkinabè qui a été nommé. Le président Traoré, par cette nomination, exhorte le peuple burkinabè de s’unir pour sécuriser ce pays. L’heure est grave. Il faut nous mettre au travail et vite. Le MPRSCA, par ma voix, invite les Burkinabè à se donner la main, car il y va de l’avenir de notre nation.
Même si Donald Trump ou Bill Clinton vient pour diriger ce pays, il ne pourra rien faire tant que les Burkinabè ne sont pas unis. Quel que soit le dirigeant qui est au-devant des choses, nous devons travailler pour retrouver la paix. Peu importe que le Premier ministre soit un habitué des plateaux télé. Même s’il avait été un militaire, médecin, comptable, etc. L’essentiel, c’est de faire front contre l’ennemi.
Nous avons besoin d’un gouvernement d’union. Si on échoue cette fois-ci, cela voudrait dire qu’on risque de perdre le pays. Nous n’avons plus droit à l’erreur. Il faut que le Premier ministre sache que tout le monde l’attend. Il doit reconstruire les cœurs des Burkinabè. Il doit être à la hauteur. »
Propos recueillis par Fredo Bassolé
Lefaso.net