Un Coalition de femmes pour une gouvernance inclusive a tenu une conférence de presse ce lundi 24 octobre 2022, à Ouagadougou. Au cours de cette conférence, les femmes ont appelé les dirigeants actuels au respect des engagements du Burkina Faso pour une meilleure participation des femmes à la gouvernance.
La Coalition de femmes pour une gouvernance inclusive ne veut pas rester en marge de la transition qui vient d’être enclenchée au Burkina Faso. Au cours d’une conférence de presse, elle a appelé les dirigeants actuels au respect des engagements pour une meilleure participation des femmes à la gouvernance. Par la voix de son porte-parole, Zénabou Zongo/Coulibaly, elle a interpellé le président de la transition pour une prise en compte de la parité dans le gouvernement et le respect du quota qui leur est réservé dans la désignation des membres de l’Assemblée législative de la transition (ALT).
Pour la porte-parole de la coalition, rien n’est tard et l’espoir est permis
Aussi, Mme Zongo attire l’attention des différentes composantes représentées à l’ALT afin qu’elles prennent en compte les femmes dans les quotas qui leurs sont attribués. Autres revendications, non des moindres, la Coalition de femmes pour une gouvernance inclusive demande au chef de l’Etat et le Premier ministre de veiller à l’application systématique de la parité dans toutes les nominations aux postes de décision.
Au demeurant, à en croire Mme Zongo, les organisations féminines s’engagent à rendre compte régulièrement au peuple de tous les efforts qui seront déployés pour l’atteinte de la parité. Selon la porte-parole de la Coalition, le quota genre a toujours été évoqué. Mais la première loi portant fixation du quota genre, a-t-elle fait savoir, est un quota à l’objectif plutôt qu’un quota aux résultats.
Cette coalition est un regroupement ponctuel pour plaider la cause de la femme
« Ici on parle d’un quota aux résultats et cela suppose que l’Assemblée nationale devrait avoir 30% de femmes », a-t-elle lancé. A la question de savoir si elles ne sont pas déçues du fait qu’une femme ne soit pas Premier ministre, Zénabou Zongo a laissé entendre que même si le Premier ministre n’est pas une femme, elles restent confiantes. « Parfois les hommes portent mieux le genre que la femme elle-même », a-t-elle déclaré.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
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