Fada : un pédophile interpellé pour avoir abusé de la nièce de son épouse
Dans ses tournées, Kantigui a appris qu’un pédophile de quarante ans environ a été interpellé par les forces de sécurité, le vendredi 21 octobre 2022, pour avoir abusé sexuellement d’une fillette de 12 ans, à Fada N’Gourma. Selon les faits, n’ayant pas encore d’enfant, l’épouse du quadragénaire a fait venir sa nièce, la fille de son frère ainé. Mais la bonne dame ne savait pas que son mari a un faible pour les « crudités ». L’on a confié à Kantigui que, vu l’exiguïté de leur maison principale et pour des raisons d’intimité du couple, la fillette dormait dans une maisonnette, dans la même cours. Scénario parfait pour le prédateur sexuel qui s’introduisait nuitamment dans la maisonnette pour assouvir sa libido avec la gamine. Il y avait pris goût et abandonnait régulièrement sa femme pour sa nièce. Entre temps, la petite fille, dans ses faits et gestes, commençait à considérer sa tante comme sa rivale. Soumise à un interrogatoire, elle est passée aux aveux. A l’en croire, le mari de sa tante lui a promis monts et merveilles. Et la promesse la plus « alléchante » serait de répudier son épouse et de la prendre pour femme. Aux dernières nouvelles, une organisation associative bien connue dans l’humanitaire à Fada N’Gourma s’est occupée de la prise en charge sanitaire de la victime. Quant à son bourreau, Kantigui espère qu’il sera puni à la hauteur de son acte.
Solenzo, timide regain de vie
De passage à Solenzo dans les Banwa, Kantigui a été touché par le calme plat et le désert qu’est devenue la localité. Pourtant, lui a-t-on soufflé, la ville recommence à s’animer progressivement dans certains quartiers mais les secteurs 3 et 4 sont toujours quasi inhabités. La source de Kantigui a précisé que malgré ce relatif regain de vie, la peur habite toujours les populations. Pour cause, dimanche dernier, les hommes armés non identifiés ont effectué des tirs nourris dans la cour du haut-commissariat avant de faire un tour de la ville. « Les vivres qui ont été pillés sont revendus aux commerçants dans la ville. Le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) est devenu comme leur quartier général », foi de la source de Kantigui. Pour elle, si la situation n’évolue pas considérablement, une année blanche se profile à l’horizon pour les élèves, car seuls les fonctionnaires et les « nantis » ont trouvé de la place pour inscrire leurs enfants dans des écoles à Bobo-Dioulasso et à Dédougou. L’interlocuteur de Kantigui a toutefois fait savoir que les producteurs ne sont pas menacés dans leurs opérations de récolte et souhaite qu’ils soient épargnés jusqu’au bout.
Cours normaux : l’amicale des enseignantes et enseignants célèbre ses noces de diamant
Il est parvenu à Kantigui que l’amicale des enseignantes et enseignants des cours normaux, promotion 1981-1983, célèbre son 40e anniversaire. L’événement aura lieu, le lundi 31 octobre 2022, dans la salle de conférences de la direction générale de la qualité de l’éducation formelle (ex-IPB), à l’intérieur du lycée Bogodogo à Ouagadougou, à partir de 9 heures. Kantigui s’est réjoui d’apprendre qu’à cette occasion, des promotionnaires qui se sont perdus de vue depuis 20, 30 ans et plus, vont se retrouver. Alice Tiendrebéogo, ancienne ministre de l’Education nationale est la marraine de la cérémonie. Kantigui a appris qu’entre les retrouvailles, l’amicale tiendra des activités à savoir une conférence avec le professeur Salaka Sanou, une communication sur le FONA-DR, des jeux de société, une remise de dons à l’Action sociale pour les personnes déplacées internes. Kantigui sympathise avec l’amicale et lui souhaite heureux anniversaire.
Des incompréhensions avec une société d’assurance
Kantigui a ouï dire qu’un client et une société d’assurance de la place sont à couteaux tirés. Et pour cause, celle-ci refuse de prendre en charge les dégâts causés à son véhicule par un de ses clients, à la suite d’un accident de la circulation. En effet, selon la source de Kantigui, les faits remontent à décembre 2021. Après un carambolage sur l’avenue Charles-De-Gaulle, un constat avait été fait par la police. Ayant marqué l’arrêt dans un embouteillage, le client a percuté le plaignant par l’arrière qui a heurté à son tour le véhicule qui était devant lui. Au constat, la police a reconnu que le plaignant avait observé une certaine distance de sécurité quand il marquait l’arrêt. Ce qui le dédouanait de la responsabilité de la collision avec le véhicule de devant. Malheureusement, dans le Procès-verbal (PV) transmis aux différents assureurs, cela ne ressort pas clairement. D’où un refus de l’assureur du fautif de dédommager l’avant du véhicule du plaignant, estimant que les dégâts causés par leur assuré se situent à l’arrière de la voiture. Face à la situation, le plaignant est retourné voir la police qui a corrigé les conclusions du PV. En dépit de tout cela, a fait savoir la source de Kantigui, le refus de l’assurance est catégorique. Elle dit ne tenir compte que du PV initial. C’est ainsi que pour un devis de réparation de 472 000 F CFA, l’assurance propose 140 000 F CFA. Une proposition que le plaignant a refusée, car il considère être violé dans ses droits. Kantigui souhaite que les deux camps trouvent un terrain d’entente.
Pô : des fonctionnaires font parler leur cœur
Kantigui, de passage dans la ville de Pô, a été informé d’une action salutaire de l’Association des fonctionnaires de la commune de Pô. En effet, dans le cadre de ses activités annuelles, une attention particulière a été portée sur 45 élèves vulnérables et déplacés internes de la commune qui ont reçu des kits. Ces kits leur ont été remis, le mercredi 12 octobre 2022, à l’issue d’un match de football. Selon l’informateur de Kantigui, cette structure s’est beaucoup illustrée dans des actions de cohésion sociale entre populations et fonctionnaires de la ville de Pô. Kantigui salue cette initiative qui permettra à ces élèves nécessiteux de poursuivre leur cursus scolaire.
Feux tricolores à Pô : une implantation qui piétine
Kantigui avait constaté des travaux d’implantation de feux tricolores dans trois grands carrefours de la ville de Pô, initiés par le conseil municipal. A l’instar des habitants de la localité, Kantigui avait, à l’occasion, salué l’initiative qui pourrait contribuer à réduire les accidents de la circulation. Mais, les travaux sont suspendus depuis un certain temps. Pour en savoir plus, Kantigui a tendu son oreille du côté de la mairie de Pô. De ce qu’il a appris, l’entreprise a démarré les travaux avant d’être défaillante. Contactée à plusieurs reprises par la mairie, son responsable serait resté silencieux. Des membres de la nouvelle délégation spéciale se sont récemment inquiétés de la suspension des travaux. Une autre source de Kantigui a confié aussi que si jusqu’à présent le contrat n’est pas résilié, cela obéit à des règles, à savoir, trouver une expertise qui va évaluer le coût des travaux réalisés avant la résiliation. La source a indiqué que le processus de mise en demeure de l’entreprise aurait même été enclenché. Kantigui formule le vœu qu’un compromis soit trouvé afin de permettre l’implantation des feux tricolores dans la ville.
Kantigui
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