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Burkina: Des Hommes de médias s’engagent pour l’éradication du NOMA

Burkina: Des Hommes de médias s’engagent pour l’éradication du NOMA

Ouahigouya, (AIB)-Le centre PERSIS et le Réseau d’initiative des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD) ont convenu les 20 et 21 octobre 2022 à Ouahigouya, de renforcer les partenariats entre médias et structures de lutte contre le NOMA, afin de d’éradiquer cette maladie de la pauvreté.

C’est sous le thème « Quelle stratégie de communication pour éradiquer la maladie du NOMA au Burkina Faso : la contribution des hommes de media » que s’est tenu l’atelier d’échange  avec les journalistes  les 20 et 21 octobre 2022 à Ouahigouya.

L’œuvre est du réseau d’initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement(IJACOD), en collaboration avec le centre  PERSIS de Ouahigouya.

La maladie du NOMA attaque les enfants de moins de six ans issus des familles démunies.

Elle touche plusieurs régions du Burkina Faso dont le Nord, le Centre-nord, la Boucle du Mouhoun et le Sahel.

La maladie du NOMA est mortelle à 90%  des cas, en l’absence de traitement.

1Selon Le secrétaire exécutif de l’IJACOD, Jean Victor Ouédraogo, «le NOMA terrorise aussi nos enfants dans les régions».

«C’est vrai que nous traversons des moments difficiles caractérisés par la menace accentuée des groupes armés avec des conséquences désastreuses, mais le NOMA terrorise  aussi nos enfants dans plusieurs régions avec les séquelles des images désolantes que vous avez  tous vues. Donc nos gouvernants doivent prendre des actions concrètes pour contrer cette pathologie du siècle», a déclaré le secrétaire exécutif de l’IJACOD, Jean Victor Ouédraogo.

Pour le directeur et fondateur du centre PERSIS, Dr Lassara Zala, la maladie du NOMA n’est pas une malédiction de Dieu comme le laisse entendre certaines personnes.

Le NOMA est une maladie grave, mais elle peut être soignée si elle est détectée et  prise en charge précocement, a-t-il ajouté.

La principale cause de la maladie du NOMA est la malnutrition qui sévit dans les régions où il y a la misère.

Pour le directeur et fondateur du Centre PERSIS, Dr Lassara Zala, la maladie du NOMA n’est pas une malédiction de Dieu.

Selon toujours le docteur, pour éradiquer la maladie au Burkina Faso, il faut envisager des actions contre la pauvreté, la malnutrition qui est le facteur favorisant.

A l’issu de cet atelier, pour faire disparaitre complètement la maladie de NOMA au Burkina Faso, les participants à l’unanimité ont pris des engagements d’être des ambassadeurs de la lutte contre la maladie du NOMA dans le pays des hommes intègres.

Parmi ces engagements, il y a les recommandations telles que la signature d’une convention avec au moins  30 radios pour la réalisation d’émissions de sensibilisation sur le NOMA, le lancement d’une campagne nationale de communication sur le NOMA à travers des capsules en langues nationales (mooré, dioula, fulfuldé et c.).

Notons aussi la réalisation et la diffusion des documentaires sur la réinsertion socio-professionnelle des personnes ayant souffert du NOMA, l’élaboration d’une stratégie de communication sur la maladie du NOMA, la création d’un fonds  pour la réalisation des productions journalistiques dans le cadre  de la lutte contre la maladie du NOMA.

Dans le but de bien prendre en compte la situation de la maladie au Burkina, les participants en collaboration avec l’IJACOD ont lancé un appel qui s’articule sur quatre points essentiels.

A l’endroit du gouvernement du Burkina Faso, ils ont demandé la création  d’un fonds destiné particulièrement au Centre PERSIS, aux structures nationales et autres structures en charge de la lutte contre la maladie du NOMA.

Les participants ont été également préconisé la création et le renforcement des relations dynamiques de partenariat des structures de lutte contre le NOMA avec les médias.

Le centre PERSIS, œuvre de l’Association Persis Burkina « Lueur de vie » créée en 1994, est une association à but non lucratif, qui mène ses activités sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso, notamment en  zone rurale mais aussi dans les zones urbaines dans le but d’améliorer les conditions de vie des couches les plus défavorisées.

Agence d’information du Burkina

Bassirou BADINI

 

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