Burkina-Presse-Revue
La visite du président Traoré au Mali domine la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 3 nov. 2022 (AIB)- Les parutions de ce jeudi commentent largement, la sortie officielle du capitaine, Ibrahim Traoré, président du Faso, au Mali, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale.
« Burkina Faso-Mali : IB fait un aller-retour à Bamako », affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga.
Selon lui, un communiqué de presse de la présidence du Faso renseigne que le capitaine, Ibrahim Traoré, chef de l’Etat burkinabè a effectué hier mercredi à Bamako, la capitale de la République du Mali, sa première visite officielle.
Le confrère ajoute que cette visite d’amitié et du travail du capitaine Traoré, en terre malienne vise à renforcer l’axe Ouagadougou-Bamako et à intensifier la lutte contre les groupes armés terroristes qui endeuillent les deux nations.
A propos, le journal public Sidwaya fait remarquer que le président du Faso avait à ses côtés, lors des échanges de Bamako, le ministre de la Défense et des anciens combattants, le colonel-major, Kassoum Coulibaly et le chef d’état-major général des armées, le colonel-major, David Kabré.
Dans la même veine, le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo- Dioulasso s’interroge à sa première page : « Première visite du capitaine Traoré au Mali : Un pas vers la Russie ? ».
L’Express du Faso révele que les échanges entre le capitaine, Ibrahim Traoré et le colonel, Assimi Goïta ont porté sur les questions sécuritaires qui préoccupent les deux pays depuis quelques années.
Le journal privé Le Pays, de son côté, s’appesantit sur les menaces de l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures.
Le quotidien privé informe le Groupement professionnel des pétroliers indépendants du Burkina (GPPI-BF), à travers un communiqué dément les allégations selon lesquelles des traders menacent de couper l’approvisionnement en carburant à Ouagadougou.
Pour lui, le GPPI-BF rassure les consommateurs qu’il en est rien pour le moment.
Agence d’information du Burkina
NO/ata