Les membres de l’Assemblée législative de transition (ALT) seront installés le vendredi 11 novembre 2022 à 9h, indique un communiqué émanant de l’institution. Outre la validation de leur mandat, les membres procéderont à l’élection du président de l’ALT. En attendant, prenons connaissance avec quelques visages annoncés.
La mise en place de l’ALT, comme sous le MPSR I, répond à la volonté des forces-vives de la nation à travers les assises du 14 octobre 2022. L’institution comptera, comme la précédente, 71 membres.
En attendant l’installation et la mise en place des organes, on note que certaines personnalités de la première ALT (mars 2022-septembre 2022) font leur retour. De ces « come-back », Diakalia Koné, désigné pour le compte de la région des Cascades ; Daga Nassouri de la région de l’Est ; Dr Ousmane Bougouma du Plateau-central ; Inkouraba Damien/Youl de la région du Sud-ouest ou encore Adama Yasser Ouédraogo et Ousmane Diallo de l’ancien Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (ex-CFOP-BF), qui compte également sur sa liste, Yacouba Sawadogo et Moctar Sidiki Barry.
Pour les nouveaux entrants, on a, entre autres, Issouf Ouédraogo de la région du Nord ; le chef du canton de Orodara pour la région des Hauts-Bassins ; Kalifa Kabré de la région du Centre-sud ; Esther Bamouni du Centre-ouest ; Moussa Sawadogo du Centre-nord et Samadou Ouaré de la région du Centre-est.
L’ex-Alliance des partis et formations de la majorité présidentielle (ex-APMP) connaît aussi ses représentants à l’ALT. Il s’agit de Yaya Karambiri, Salif Yada, Mariam Sidibé et de Wilfried Prosper Bako.
Dans certaines composantes, le choix n’est pas partagé et les tractations se poursuivent. Les petits plats seront-ils dans les grands pour permettre une installation effective des membres au complet le 11 novembre 2022 ? La réponse dans 48 heures.
Pour mémoire, l’ALT se compose, en plus des entités ci-dessus référées, de personnalités désignées par le chef de l’Etat ; par l’ex-opposition non-affiliée (ex-ONA) ; par les autres partis ; par les Forces de défense et de sécurité et par les organisations de la société civile.
Selon l’article 13 de la charte de la transition, la fonction de membre de l’ALT est gratuite. Toutefois, ils perçoivent une indemnité de session. Aussi, et selon l’article 18, l’Assemblée législative de la transition est en session permanente dès sa mise en place.
O.L
Lefaso.net
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