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Situation nationale : des échanges pour jeter les bases d’une refondation de la Nation

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et des Organisations non gouvernementales (Diakonia, NDI et PAX) ont organisé un panel sur la situation nationale, le samedi 5 novembre 2022 à Bobo-Dioulasso.

« Situation nationale : que faire ? ». Pour apporter des réponses à cette question, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et les ONG Diakonia, NDI et PAX ont organisé un panel, le samedi 5 novembre 2022 à Bobo-Dioulasso. Ce panel visait à offrir une tribune d’expression démocratique permettant de confronter les différentes analyses, de mettre en évidence les défis auxquels est confrontée la société et de suggérer des pistes de solutions. La première phase des échanges a eu pour thème : « Crise sécuritaire et instabilité politique au Burkina Faso ».

Ce thème a été développé par deux panélistes. Le sous-thème « Comprendre les causes profondes de la crise sécuritaire et de l’instabilité politique au Burkina Faso » a été décortiqué par l’historien, Dr Bruno Doti Sanou. Selon Dr Sanou, la crise sécuritaire est liée au réveil des crises précoloniales. A l’en croire, ses causes profondes remontent au 16e siècle avec les différentes migrations des populations. C’est pour cela, a-t-il dit, qu’il faut une conscience historique pour venir à bout de ces conflits qui pèsent sur les populations.

L’historien a aussi rappelé que sans la conscience historique, les populations sont aliénées et sans repère. Pour résoudre la question, les Burkinabè, a-t-il estimé, doivent travailler à connaitre leur identité. Il a de ce fait invité les populations à la patience car la lutte contre l’extrémisme violent s’inscrit dans une longue durée. « Quels leviers citoyens actionner pour une sortie de crise ? ». C’est sous cet autre sous-thème que le Dr Oumar Traoré s’est entretenu avec le public bobolais. « Pour vaincre le terrorisme, les Burkinabè doivent être de bons citoyens.

Un bon citoyen aime son pays, fait preuve d’esprit civique, prend soin de ses biens et de ceux de son pays, est gentil envers ses voisins, respecte les lois de l’Etat », a fait savoir Dr Traoré. Pour lui, l’administration doit mettre l’accent sur le service public tout en accompagnant la jeunesse afin d’éviter la violence juvénile.

La deuxième phase du panel a porté sur le thème : « Quel pacte républicain pour la sauvegarde de la Nation ? », animé par le Pr Sanwé Médard Kienou et le Dr Abdoulaye Barro. Les deux panélistes ont décrotté respectivement les sous-thèmes : « Les priorités de la Transition : concilier l’urgence et le structurel ? » et « Le Burkina Faso à la croisée des chemins : quel pacte républicain pour la sauvegarde du Faso ? ».

Noufou NEBIE

Bazamboe Roger BADO (Stagiaire)

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