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Burkina : « L’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme », (Premier ministre)

Burkina : « L’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme », (Premier ministre)

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Burkina : « L’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme », (Premier ministre)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla, a indiqué samedi à Ouagadougou, lors de sa Déclaration de politique générale que « l’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme ».

« L’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme. Elle existe aussi dans nos cités, dans les rues, dans les familles », a déclaré samedi, le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela.

Selon lui, elle provient aussi d’un mauvais encadrement ou d’un manque d’encadrement des individus et de la société.

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, s’exprimait samedi à l’assemblée législative de transition du Burkina dans le cadre de sa Déclaration de politique générale.

« Combien d’accidents de la route auraient pu être évités, des mutilations épargnées, et des vies sauvées si chacun respectait simplement le code de la route ? », s’est-il interrogé.

Il a indiqué que son gouvernement veillera à une meilleure appropriation du code de la route par les citoyens et à une application rigoureuse des différents textes encadrant la circulation routière.

Pour Me Kyelem de Tambèla, la délinquance juvénile dans les cités a pris de l’ampleur ces dernières années.

« Paraître irrespectueux, est devenu la norme dans certains milieux », a précisé le premier ministre.

Me Kyelem a renchéri que de tels comportements, s’ils ne sont pas jugulés, peuvent finir par nourrir le grand banditisme et le terrorisme, car ils favorisent les infractions aux normes sociales.

A l’en croire, l’Etat ne peut pas intervenir dans chaque famille, mais l’État peut veiller à éradiquer l’incivisme dans les cités et les espaces publics.

« Le gouvernement y veillera à travers une gouvernance axée sur l’exemplarité mais aussi sur les récompenses et sanctions », a soutenu le chef du gouvernement.

Il a demandé de réfléchir sur les textes afin qu’ils soient conformes aux aspirations de paix et de stabilité morale et spirituelle de notre peuple pour la restauration de la paix et de la cohésion sociale.

Il a conclu en demandant de ne pas tarir d’initiatives et d’imagination quant aux propositions pertinentes allant dans ce sens.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

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