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<p><strong>« L&rsquo;inclusion financière comme instrument de renforcement de la résilience des personnes déplacées internes au Burkina Faso », c&rsquo;est sous ce thème que se tient la session 2022 du Cadre national de concertation des acteurs de l&rsquo;inclusion financière (CNC-AIF/BF). La cérémonie officielle d&rsquo;ouverture s&rsquo;est tenue ce jeudi 24 novembre 2022 à Ouagadougou sous la présidence du ministre de l&rsquo;économie, des finances et de la prospective, représenté par son secrétaire général Nicolas Kobiané, et le leadership du secrétaire technique pour la promotion de l&rsquo;inclusion, Lin Hien.</strong></p>
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<p>Deux jours durant, les acteurs de l&rsquo;inclusion financière au Burkina Faso s&rsquo;appesantiront sur ledit thème qui représente une orientation claire sur les facteurs limitatifs à l&rsquo;accès aux services financiers des personnes déplacées internes et aussi sur la contribution de chaque acteur intervenant dans le domaine de l&rsquo;inclusion financière au Burkina Faso.</p>
<p>Le contexte sécuritaire actuel du Burkina Faso, marqué par des déplacements forcés des populations et l&rsquo;abandon de leurs moyens de subsistance, a fortement déteint sur leur accès aux services financiers. Les institutions financières sont également éprouvées par cette situation à travers la fermeture de leurs agences et la perte de clients. C&rsquo;est du moins une des difficultés relevées par CNC-AIF/BF à cette session 2022.</p>
<p>Les participants </p>
<p>« Atteindre 75% d&rsquo;inclusion financière pour une population financièrement éduquée et en parfaite relation avec des institutions saines », telle est l&rsquo;ambition de notre pays à l&rsquo;échéance 2023. Cette ambition, qui concerne l&rsquo;accès aux services financiers de base, notamment le crédit productif, l&rsquo;épargne, l&rsquo;assurance et les transferts, est confrontée à de nombreux défis et surtout à de nouveaux défis, a résumé le secrétaire technique pour la promotion de l&rsquo;inclusion financière, Lin Hien après les remerciements à l&rsquo;endroit des partenaires techniques.</p>
<p>Pour lui, l&rsquo;inclusion financière se pose plus que jamais comme l&rsquo;une des réponses fortes et durables à l&rsquo;urgence humanitaire. « L&rsquo;inclusion financière est fondamentale pour assurer la résilience de ces personnes déplacées de force à travers la réalisation de projets à valeur ajoutée favorisant l&rsquo;épargne et permettant une couverture sociale par la même occasion. L&rsquo;accès aux services financiers de base constitue donc à juste titre l&rsquo;un des meilleurs moyens pour assurer à ces populations la couverture de leurs besoins sociaux de base tels que l&rsquo;alimentation, la santé, l&rsquo;éducation et le logement. Il est donc grand temps pour nous, acteurs de promotion de l&rsquo;inclusion financière, de jouer et de renforcer notre partition pour l&rsquo;accès des populations surtout déplacées internes à ces services financiers de base », a laissé entendre le secrétaire technique pour la promotion de l&rsquo;inclusion financière.</p>
<p>Lin Hien, secrétaire technique pour l&rsquo;inclusion financière</p>
<p>Selon le représentant du ministre de l&rsquo;économie, des finances et de la prospective, Nicolas Kobiané, la détérioration de l&rsquo;environnement sécuritaire a mis à rude épreuve les efforts fournis par les acteurs du développement dans tous les domaines de la vie socio-économique, impactant ainsi la résilience des populations.</p>
<p>Il soutient dans ce sens que les services financiers, surtout ceux dits de base que sont le crédit productif aux conditions adaptées et à coûts abordables, l&rsquo;épargne, l&rsquo;assurance et les transferts, représentent des éléments essentiels pour atténuer les effets dévastateurs de cette crise. « L&rsquo;accès et l&rsquo;utilisation effective de ces produits et services financiers, encore appelés inclusion financière, permettent aux ménages de maintenir leur consommation, d&rsquo;accéder aux moyens de subsistance, de créer de la valeur ajoutée, de renforcer leur résistance face aux chocs et d&rsquo;atteindre leur autonomie.</p>
<p>Nicolas Kobiané, représentant du ministre de l&rsquo;économie</p>
<p>« Je voudrais donc vous inviter à centrer les réflexions sur l&rsquo;homme, pour une résilience de l&rsquo;ensemble de la population et particulièrement de nos personnes déplacées internes et vous exhorter à axer les travaux sur les difficultés et les obstacles à l&rsquo;accès des personnes déplacées internes aux produits et services financiers », a plaidé le secrétaire général du ministère en charge de l&rsquo;économie.</p>
<p>Du reste, il convient de noter que M. Hien est convaincu que des recommandations pertinentes sortiront de cette session du CNC-AIF/BF au regard de la qualité des différents acteurs. Avant de déclarer ouverte la session 2022 du Cadre national de concertation des acteurs de l&rsquo;inclusion financière du Burkina Faso, le secrétaire général a invité tous les acteurs à s&rsquo;inscrire dans une synergie d&rsquo;actions, une visibilité et une lisibilité des interventions.</p>
<p><strong> Martin Ouédraogo <br />
Correspondence particulière </strong></p>
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