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Aéroport de Ouagadougou : le personnel du centre médical sans statut

Kantigui a appris que le personnel du centre médical de l’aéroport international de Ouagadougou ne sait plus à quel saint se vouer. La raison principale est que ce personnel n’a pas de statut. Selon les informations que Kantigui a reçues, en mars 2021, des agents avaient été recrutés pour complément d’effectif du personnel du centre. Ceux dont les dossiers ont été retenus ont pris service le 1er avril 2021.

C’est ce personnel, à en croire la source de Kantigui, qui a remplacé les agents de santé volontaires recrutés dans le cadre de la COVID-19. Ces agents constituent aujourd’hui le personnel du centre médical de l’aéroport. Malheureusement, depuis mars 2021 à nos jours, le centre fonctionne sans un arrêté de création.

Pourtant, Kantigui a ouï dire qu’un atelier s’est tenu à Koudougou pour la création dudit centre. Mais jusque-là, le centre médical n’existe que sur du papier. Et la conséquence, selon l’informateur de Kantigui, est que le personnel ne sait pas de qui il répond. Kantigui espère que la procédure sera accélérée afin que les agents puissent être rassurés de leur statut.

Etablissement d’actes de naissance à Manni : la croix et la bannière

Dans ses promenades dans la province de la Gnagna au cours de la semaine du 20 novembre 2022, Kantigui a fait un tour au service d’état civil de la commune rurale de Manni. Un service délocalisé à Bogandé pour cause d’insécurité. Kantigui a pu apercevoir des agents dévoués à la tâche pour l’établissement des actes de naissance, entre autres. Malgré tous ces efforts, a-t-il constaté, les usagers doivent patienter plusieurs jours pour avoir le précieux sésame, délivré autrefois le même jour.

Kantigui se demandait ce qui peut bien expliquer cette situation. On lui a soufflé qu’au vu de la situation sécuritaire délétère, les signataires attitrés sont hors de Bogandé et il faut de la patience pour les avoir. Kantigui appelle qui de droit à trouver une solution de sorte à réduire la souffrance des populations.

Banfora : le QG des mendiants toujours en place

Il est parvenu à Kantigui que les mendiants de Banfora, en tout cas un très grand nombre, avaient formé un « guichet unique » aux alentours de l’ex-gouvernorat. Pour des questions sécuritaires semble-t-il, ils avaient été délogés par la police en son temps. Kantigui a ouï dire que c’est peine perdue. En effet, ils se seraient simplement déplacés à quelques mètres plus loin.

La devanture de la Direction régionale de l’économie et de la planification (DREP), à quelques pas du camp CRS, est devenue leur nouveau quartier général. Kantigui a appris qu’il y a quelques semaines, des éléments de la police les avaient délogés. Ils auraient obtempéré sans broncher. Mais aussitôt le lendemain, ils ont progressivement pris position au même endroit comme si de rien n’était.

Dans leur QG, on ne se positionne pas au hasard, les places sont bien définies. Parmi les mendiants à Banfora, on dénombre des nationaux et d’autres nationalités. Kantigui pense que même si ces « garibous » font l’affaire de certaines personnes, la place qu’ils occupent est mal indiquée, surtout en ces périodes où la région est sous menace des forces du mal.

Des pannes récurrentes

indignes Kantigui est tombé sur un fait insolite sur une des avenues qui desservent le quartier Samandin de Ouagadougou. En effet, arrivé aux feux tricolores, un bus de la SOTRACO s’est éteint et a eu du mal à redémarrer. Il a fallu faire appel aux passagers pour pousser cette « mastodonte de la mobilité urbaine », perturbant ainsi la circulation. Kantigui a été profondément touché par cette panne qui dénoterait d’un manque d’entretien ou de la vétusté de certains véhicules du parc automobile de la SOTRACO.

Ces mauvais exemples risquent de trouver justificatifs chez d’autres usagers de la route, notamment les taxis dont l’état laisse souvent à désirer. Kantigui invite alors la Nationale du transport urbain à faire de l’entretien du parc automobile, une priorité de sa gestion afin d’éviter de tels désagréments aux usagers de la circulation.

Adduction en eau potable : un calvaire dans certains quartiers

Kantigui a appris qu’il faut désormais un délai de trois mois pour espérer avoir un branchement d’eau potable à Ouagadougou, notamment dans la zone relevant de l’antenne ONEA de Tampouy. Selon des informations qui lui sont parvenues, il ressort que cette situation serait due à une rupture du stock de compteurs au niveau de la Nationale de l’eau, ce qui a provoqué un cumul des demandes de branchement. En effet, la forte pression du travail rendrait actuellement difficile la satisfaction des demandes de branchement.

Kantigui qui s’était félicité des initiatives de célérité dans les opérations de branchement d’eau potable entamées par l’ONEA suggère de développer des initiatives pour soulager les populations en détresse dans les quartiers de la ville où l’accès à l’eau potable est devenu un parcours du combattant.

Le beau geste d’un policier

Le samedi 26 novembre 2022, le directeur général de la Police nationale, Roger Ouédraogo, rassurait l’opinion que son institution est en train de faire sa mue pour « recoller les morceaux » avec les populations, afin de mieux les servir. Kantigui a pu constater, hier mardi 29 novembre 2022 vers 11h, au carrefour de l’ASECNA, au niveau de l’avenue Bassawarga, que ce n’était pas des paroles en l’air.

En effet au passage au vert, Kantigui a vu surgir un policier devant un motocycliste chargé de deux gros sacs. Alors que Kantigui croyait que l’agent de sécurité voulait verbaliser l’usager ou envoyer son engin à la fourrière, il n’en était rien. Le policier l’a tout simplement aidé à réajuster sa charge pour lui permettre de continuer sereinement sa route. Simple coïncidence ou pas, Kantigui salue ce geste citoyen.

Kantigui

Kantigui2000@gmail.com

(+226) 25 31 22 89

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