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Burkina/Culture : Le ministre Emmanuel Ouédraogo salue l’action des Trésors humains vivants
Ouagadougou, 2 déc. 2022 (AIB)- Le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a salué vendredi, l’action des Trésors humains vivants qui sont selon lui, des canaux de transmissions des valeurs culturelles aux jeunes générations.
« Aujourd’hui, s’ils ont été reconnus trésors humains vivants, c’est parce qu’on souhaite qu’ils soient des canaux de transmission d’un certain nombre de valeurs et de connaissances à la jeune génération», a affirmé le ministre en charge de la Culture Jean Emmanuel Ouédraogo.
Selon lui, le Burkina Faso se trouve dans un contexte de crise sécuritaire difficile qui a besoin de l’apport des trésors humains vivants pour la promotion des valeurs de dignité, de fierté, de solidarité, d’intégrité etc.
M. Ouédraogo s’exprimait vendredi, à Ouagadougou lors d’une rencontre avec les trésors vivants burkinabè.
Le ministre a précisé que ces détenteurs de connaissances et de savoir-faire sont des acteurs de galvanisation, à travers leurs comportements dans la société.
« Il a été également question d’un certain nombre de difficultés liées à l’accompagnement de ces trésors lors des échanges pour qu’ils soient véritablement des canaux de transmission », a t- il indiqué.
Pour le porte-parole des trésors vivants, Me Pacéré Titinga, la rencontre avec le ministre en charge de la Culture constitue une base pour la construction de la paix dans le pays.
Me Pacéré Titinga, chef coutumier et fondateur du musée de Manéga a fait savoir que les trésors vivants peuvent aussi contribuer dans la lutte contre l’extrémisme violent qui prévaut au Burkina Faso.
«Cela veut dire qu’il nous suffit de nous retourner vers la société traditionnelle, vers son organisation » a-t- il exhorté.
Me Pacéré a également recommandé aux autorités politiques d’associer la chefferie coutumière dans la lutte contre le terrorisme.
Depuis 2016, le pays est en proie à des attaques terroristes qui ont causé la mort de centaines de personnes, plus de 1,7 millions de déplacés internes et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires.
Agence d’information du Burkina
RK/no/ata