Burkina-Sols-Dégradation
La dégradation des sols au Burkina compromet l’avenir des générations actuelles et futures (BUNASOLS)
Ouagadougou, 5 dec.2022 (AIB)-Le Directeur général du Bureau national des sols (BUNASOLS), Dr Mamoudou Traoré, a affirmé lundi, que les sols sont de plus en plus menacés par la dégradation, toute chose qui compromet, un meilleur avenir pour les générations actuelles et futures.
«Les sols sont de plus en plus menacés de nos jours par divers facteurs liés à l’intervention de l’homme et aux changements climatiques», a déclaré lundi le Directeur général du Bureau national des sols (BUNASOLS), Dr Mamoudou Traoré.
M. Traoré s’exprimait lors de la commémoration de la journée mondiale des sols (JMS), placée sous le thème «les sols, à l’origine des aliments».
D’après lui, la dégradation des sols se traduit par la réduction ou l’élimination des fonctions des sols et de leurs aptitudes à soutenir des services écosystémiques qui sont essentiels au bien-être des populations.
«Si le sol est une composante essentielle du système naturel et un facteur vital pour le bien-être humain, il convient de constater avec moi qu’il est une ressource non renouvelable ou du moins qui ne se renouvelle pas à l’échelle d’une vie humaine. Pourtant il suffit d’une fraction de seconde pour perdre cette ressource vitale dans un endroit donné», a renchéri le représentant du Représentant Résident de la FAO au Burkina Faso, Ibrahim Ouédraogo.
Il a assuré que son institution ne ménagera aucun effort pour soutenir la célébration continue de la JMS au Burkina Faso.
En février 2018, le DG de la FAO José Graziano Da Silva, en visite au Burkina Faso, a affirmé que la dégradation touchait un 1/3 des sols soit 9 millions d’hectares productives avec une progression annuelle estimée à 360 mille hectares.
Le DG de BUNASOLS a ajouté que la commémoration de la JMS permettra de débattre des questions sur la gestion durable des sols afin d’assurer un avenir meilleur pour les générations actuelles et futures.
Le ministre en charge de l’Agriculture Dénis Ouédraogo a indiqué que environ deux millions de personnes ont été touchées par l’insécurité alimentaire en 2021 au Burkina Faso.
Le ministre a souhaité des propositions de solutions pratiques pour améliorer de manière proactive la santé des sols et assurer une croissance durable du secteur agricole au Burkina Faso.
«La volonté politique de donner suffisamment à manger, en qualité et durablement aux populations du Burkina Faso est clairement affichée par les autorités nationales. Cette volonté est exprimée par le Chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Traoré et déclinée dans le Plan Stratégique de la Transition», a rappelé le ministre Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
ZST-POM/ata
Photos: ministère de l’Agriculture