A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH /SIDA 2022, le Réseau des media africain pour la santé et l’environnement (REMAPSEN) et l’ONUSIDA ont organisé une conférence de presse en ligne sur le VIH chez les enfants et chez les jeunes, le 2 décembre 2022, animée par des jeunes vivant avec le VIH.
Quatre jeunes panélistes venant de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Cameroun ont animé ce panel sous la modération du chargé de communication de l’ONUSIDA à Dakar, Tristan Gijsembergh.
L’objectif de cette conférence qui se tient au lendemain de la journée mondiale de lutte contre le sida sur le thème « poussons pour l’égalité », vise à permettre aux médias d’interagir directement avec les jeunes qui se sont réunis en réseau ou en association sur le Sida chez les adolescents et jeunes.
Avant les panélistes, la directrice régionale de l’ONUSIDA, Bertilde Gahongayire, a campé le décor en indiquant que la journée mondiale du Sida est une journée pour inciter le monde à s’engager pour l’élimination de la pandémie d’ici 2030. Elle a indiqué que le VIH pédiatrique n’a pas eu toute la considération qu’il fallait, puisque seulement 35% des enfants affectés par la pandémie sont pris en charge dans l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
« Nous encourageons les pays à élaborer des plans et programmes pour adresser à la question pédiatrique», a–t-elle déclaré.
Pour le coordonnateur du Réseau Grandir Ensemble, Côte d’Ivoire, Rodrigue Koffi, panéliste, les années à venir doivent mettre le focus sur le VIH pédiatrique et réduire les inégalités.
Cette idée a été appuyée par Fatoumata Kontao, de l’Association Arcad Santé Plus au Mali, Patrick Alain Fouda, président du Réseau Camerounais des Adolescents et Jeunes vivant avec le VIH (RéCAJ+) au Cameroun et Marie Chantal Awoulbe, directrice des programmes du RéCAJ+.
Ils reconnaissent tous que les nouvelles infections sont élevées au niveau des jeunes et des adolescents et appellent à des initiatives centrées sur les adolescents et les jeunes en matière de traitement, de prévention et de financement.
« Multiplier les stratégies de prise en charge des adolescents et jeunes pour rompre les infections », a plaidé Marie Chantal Awoulbe du RéCAJ+.
La directrice régionale de l’Unicef à Dakar, Mireille Tribie, a appelé les médias à continuer de parler du VIH Sida, parce que le silence fait que les gens pensent que la pandémie du sida est finie. Pour elle, il est important que cette thématique ne soit pas oubliée.
Boureima SANGA
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