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«Le peuple burkinabè croit et reste attaché à la démocratie», ministre

«Le peuple burkinabè croit et reste attaché à la démocratie», ministre

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«Le peuple burkinabè croit et reste attaché à la démocratie», ministre

Ouagadougou, 7 dec. 2022 (AIB)-Le ministre en charge de l’Administration territoriale, le colonel Boukaré Zoungrana, a indiqué mercredi, que le peuple burkinabè croit et reste attaché à la démocratie, et que la Transition travaille pour la restauration de la sécurité devant faciliter le retour de l’ordre constitutionnel normal.

«Notre peuple croit et reste attaché à la démocratie même s’il faut dénoncer les tares comme la corruption de certaines élites et l’exploitation parfois honteuse des populations. La démocratie reste ce système politique défini par notre Constitution et voulu par ce peuple », a confié le Ministre en charge de l’Administration, colonel Boukaré Zoungrana.

Pour M. Zoungrana, c’est du reste ce qui justifie que cette exception politique dans laquelle « nous vivons se veut une transition vers le retour d’un ordre démocratique qui constitue notre normalité ».

Le ministre livrait mercredi à Ouagadougou, le message du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré à l’occasion du séminaire sous-régionale organisé par la commission électorale nationale indépendante (CENI) sur les processus électoraux en temps de crise sécuritaire.

«Ce cadre me donne l’occasion de réaffirmer à l’endroit de tous les acteurs et de nos partenaires, mon engagement à mettre tout en œuvre pour le retour à un ordre constitutionnel normal », a-t-il poursuivi.

Il a fait savoir que «Nous allons jouer notre partition en engageant toutes nos forces pour assurer la restauration de la sécurité et créer les conditions favorables pour la tenue d’élections libres, transparentes et inclusives telles que l’ont voulu les forces vives lors des assises nationales ».

Selon lui, le gouvernement attend de tous les Burkinabè qu’ils jouent aussi leur partition en accompagnant la dynamique de mobilisation pour le retour de la sécurité et en contribuant aux réformes politiques nécessaires.

«Cette Transition nous offre en effet l’opportunité d’engager des réformes pour corriger les insuffisances de notre système politique et lui donner des gages de stabilité et de résilience pour l’avenir. C’est un défi historique et chacun doit prendre la mesure de sa responsabilité », a-t-il indiqué.

Le Colonel Zoungrana a rassuré que le gouvernement s’attellera dans les jours à venir en concertation avec tous les acteurs à fixer le calendrier des élections et des reformes.

Pour le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Elysée Ouédraogo, dans un contexte de crise sécuritaire, organiser l’élection même est un défi majeur.

«L’urgence et la priorité des priorités est d’abord le rétablissement de la sécurité et la gestion de la crise humanitaire », a précisé M. Ouédraogo.

« Cela dit, il faut aussi se rendre à l’évidence que l’élection doit être au rendez-vous de la sortie de crise, sinon même qu’elle doit consacrer la sortie crise ou à tout le moins un début de sortie de crise. Elle n’est pas seulement qu’un engagement international souscrit par notre pays, elle constitue un moment important pour évoquer l’avenir politique, économique et social du pays », a-t-il renchéri.

Le président de la CENI a conclu que dès lors, il faut nécessairement avoir l’échéance électorale en ligne de mire, et il faut fondamentalement la réussir, car la rater serait compromettre davantage la paix que nous travaillons à rétablir.

Selon la représentante du PNUD au Burkina, Dr Elsie Laurence-Chounoune, les différentes phases du cycle électoral en Afrique de l’Ouest sont impactées  par l’insécurité et l’extrémisme violent.

Pour elle, les Organes de gestion des élections  (OGE) doivent en conséquence faire preuve de résilience.

«Elles doivent innover, se réadapter pour mener les phases critiques du processus électoral afin de mitiger les risques sécuritaires et d’assurer un processus inclusif en même temps», a-t-elle noté.

A l’en croire, l’Etat doit les accompagner dans la sécurisation du processus, dans l’adaptation du cadre légal et la création de conditions propices à une campagne électorale porteuse de projets politiques et à observation électorale par des acteurs nationaux et internationaux.

Ce séminaire sous-régionale est organisé du 7 au 9 décembre par la commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina sous le thème : « Processus électoraux et crise sécuritaire en Afrique sub-saharienne : résilience des organes de gestion des élections ».

 Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

 

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