Burkina-Culture-Promotion
Une association forme plus de 200 femmes à l’entrepreneuriat dans la Sissili
Léo, (AIB)-L’Association « A Bura Ne Baa » de la Sissili a formé plus 200 femmes de la province de Sissili, à l’entrepreneuriat, au cours de la célébration de la 5e édition du festival Retrouvailles à Léo, tenue les 1er au 04 décembre 2022.
La 5e édition du festival Retrouvailles à Léo est célébré sous le thème « Cohésion sociale et défis sécuritaire ». Quatre jours durant, plusieurs activités se sont articulés autour de cette thématique. Ce sont entre autres des expositions de produits artisanaux et gastronomiques, des animations populaires, du cyclisme, un cross populaire et des prestations d’artistes.
Pour la présidente du comité d’organisation, Édith Kadio, ce festival au-delà de son rôle de promouvoir la culture à travers des retrouvailles entre fils et fille de la localité, constitue un cadre idéal pour de réflexion pour relever les défis du développement.
Selon Mme Kadio, il est prévu la formation de 200 femmes en entrepreneuriat dont les 06 premières bénéficieront du prix Invest Sonar d’une valeur de 50 000 francs CFA chacune.
« Trente autres femmes seront formées en saponification et en confection de serviettes hygiéniques réutilisables », a-t-elle poursuivi.
Elle dit aussi postulé au profit des jeunes une formation, en électricité, en transit douane, en conduite d’engins lourds et en auxiliaires en pharmacie.
Pour sa part, le directeur général du groupe Sonar, Thomas Zongo, ce festival tient compte de certains principes directeurs en lien avec la stratégie nationale de la culture et du tourisme, la prise en compte du développement local et la participation citoyenne.
Selon lui, il permet aux populations de se retrouver, de fraterniser, de communier de se ressourcer, et de mutualiser les forces afin de valoriser et de sauvegarder le patrimoine culturel de la province de Sissili dans la région du Centre-ouest.
« La culture, c’est ce qui fait société, ce qui nous rassemble, c’est le rapport à l’autre », a-t-il expliqué.
Pour lui, la culture demeure l’une des facteurs de renforcement, de la cohésion sociale et est aussi une des armes devant concourir à lutter contre le terrorisme.
Agence d’information du Burkina OAN/ho/ata
Comments
comments