L’artiste Malika la Slameuse et son association Slamazone s’engagent dans la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation des jeunes à travers le projet « Digit’Radikal’Art ».
Sensibiliser les jeunes burkinabè sur les dangers de l’extrémisme violent et la radicalisation, tel sera, du 28 décembre 2022 au 27 mars 2023, l’objectif de Malika la Slameuse.
L’artiste et son association Slamazone ont initié, pour cela, une campagne de sensibilisation digitale contre l’extrémisme violent et la radicalisation des jeunes. Baptisé « Digit’Radikal’Art », le projet a été lancé, le mercredi 28 décembre 2022, au siège de l’association Slamazone à Ouagadougou.
Le projet mobilisera dans sa mise en œuvre « des acteurs culturels (artistes, acteurs de cinéma, humoriste, journaliste culturel, etc.) personnages publics, influenceurs web (…) ».
La stratégie de l’association Slamazone est d’utiliser les réseaux sociaux pour atteindre les objectifs du projet.
Selon Malika La Slameuse « DIGIT’ RADIKAL’ ART est un projet qui vient comme une réponse à la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso ». L’initiative sera, a-t-elle ajouté, une contribution à la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Quant à son manager, également chef du projet, Ibrahim Zerbo dit PDG, il a précisé que la campagne consistera à diffuser 75 visuels et 50 capsules véhiculant des messages de paix. Financé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et la coopération suisse, la campagne va se dérouler durant trois mois sur tout le territoire burkinabè.
Le représentant du FDCT, Issa Barry, a souligné l’intérêt d’une telle campagne est de montrer le rôle de la culture dans l’éradication de l’extrémisme violent.
AK