Burkina-Santé-Rétrospective
Burkina/Santé (Rétrospective): des dépôts pharmaceutiques partis en fumée en 2022
Ouagadougou, 4 janv. 2023 (AIB)- L’année 2022 au Burkina Faso a été marquée par des incendies de dépôts de Médicaments essentiels génériques (MEG), dans certaines localités du pays.
En dépit de la situation sécuritaire difficile du pays, le Burkina Faso a aussi été marqué, en 2022, par des incendies de nombreux dépôts pharmaceutiques encore appelés des dépôts de Médicaments essentiels génériques (MEG), paralysant le système sanitaire dans certaines localités du pays.
L’un des derniers cas en date est le magasin de dépôt pharmaceutique du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est, ravagé le dimanche 21 août 2022, par des flammes.
Cet incendie a provoqué d’importants dégâts de produits pharmaceutiques, dans la cité de Yendabili.
Le dépôt répartiteur du district sanitaire de Titao, dans le Loroum (Nord), a été aussi consumé, dans la nuit du samedi 7 mai au dimanche 8 mai 2022.
Toujours dans le registre des incendies, dans la mi-journée du dimanche 28 novembre, l’immeuble qui servait de dépôt aux produits pharmaceutiques de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) situé à la Zone d’activité diverses (ZAD) à Ouagadougou, a connu la furie des flammes.
Ce dépôt central qui ravitaille tous les dépôts pharmaceutiques sur toute l’étendue du territoire national, a enregistré une perte inestimable.
Dans la commune de Batié, région du Sud-ouest, le dépôt de produits pharmaceutiques a été victime d’un incendie le 24 février 2022.
Ainsi, d’importants produits pharmaceutiques ont brûlé dans l’incendie.
Selon le Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022, les pertes dues aux incendies d’entrepôts de stockage de produits de santé au niveau des structures sanitaires publiques et de la CAMEG, s’évaluent à plus de 13 milliards de F CFA.
« Ces incendies dont le nombre cumulé est passé de 3 en 2020 à 15 en 2022 pourraient être imputables à trois grandes causes, à savoir celles liées aux infrastructures et aux équipements, à la gouvernance et aux actes criminels ou terroristes », a fait savoir le ministre de la Santé, Robert Kargougou.
A noter que tous ces dépôts MEG n’appartiennent pas à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), mis à part, son dépôt de Ouagadougou.
Agence d’information du Burkina
NO-HB/ak
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