Le Conseil supérieur de la communication a décoré 41 acteurs de l’information et de la communication dans l’Ordre honorifique de l’Etalon, du mérite burkinabè et du mérite des arts, des lettres et de la communication, le vendredi 30 décembre 2022, dans l’enceinte de l’institution, à Ouagadougou.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a distingué 40 acteurs des médias et de la communication pour leur mérite. C’était dans l’après-midi du vendredi 30 décembre 2022, à Ouagadougou. Il s’agit de trois distinctions dans l’Ordre honorifique de l’Etalon, trois dans l’Ordre du mérite burkinabè et 34 dans l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication. Parmi le lot de récipiendaires, trois sont issus des Editions Sidwaya. Il s’agit de Mahamadi Sebogo, chef de desk Economie et Finances qui, en 23 ans de carrière, a consacré 11 ans à l’information et à la communication, de Kader Patrick Karantao, membre du comité éditorial et de Souaibou Nombré, chef de service régional du Sahel. Fatouma Sophie Ouattara du magazine féminin Queen, membre de l’Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne et Marceline Ilboudo de l’Observatoire burkinabè des médias, sont les deux des trois femmes à recevoir leur décoration. « Nous voulons juste à travers cet acte et comme à l’accoutumée, reconnaitre et saluer le mérite de nos collègues et partenaires et les récompenser pour leur dévouement à leurs postes respectifs. Nous voulons célébrer leur mérite dans le secteur des médias et de la communication et leur contribution à l’effectivité du service public et à la satisfaction de l’intérêt général », s’est exprimé le président du CSC, Abdoulazize Bamogo, avant d’ajouter : «quel honneur que d’arborer fièrement sa médaille et toujours faire preuve d’abnégation au travail pour montrer aux jeunes générations la valeur du travail et à éviter la courte échelle !».
Des acteurs de paix
Il a, en outre, soutenu que malgré le contexte difficile, les acteurs du secteur ont ensemble travaillé à assurer le service public de l’infor-mation, tout en garantissant une saine communication au public. « Nous tous qui sommes actifs sur les réseaux sociaux et dans les émissions d’expression directe sur les radios et les télévisions avons une responsabilité capitale en ces moments de fragilité pour notre pays. Le verbe a un pouvoir divin de rappro-chement, de compréhension et de convergences, mais mal utilisé, il devient maléfique et menace de destruction l’ensemble du corps social », a prévenu M. Bamogo. C’est pourquoi, il a invité les hommes et femmes des médias à poursuivre leur mission dans le profession-nalisme et la responsabilité, afin de jouer pleinement leur partition dans la restauration de la sécurité et pour le développement économique et social de la Nation. Le président du CSC a rappelé que tout n’a pas été facile, ni pour ses partenaires ni pour l’institution qui a connu au cours de l’année qui s’achève des difficultés de fonctionnement. « Fort heureusement, ces difficultés ont maintenant trouvé solution grâce aux plus hautes autorités du pays et aux efforts de tous », s’est-il réjoui. A l’occasion, Abdoulazize Bamogo a présenté ses vœux pour la nouvelle année. « Que nos bons vœux et nos bonnes actions dans le sens d’un soutien massif aux efforts de nos autorités et des forces de défense et de sécurité nous obtiennent la reconquête de notre territoire et la restauration de la paix dans notre pays », a formulé le président du CSC.
Mariam OUEDRAOGO mesmira14@gmail.com
Yasmina KABORE (Stagiaire)
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