La 3e session ordinaire du projet Promotion de la Santé reproductive et l’état civil (PROSARE) s’est tenue, le jeudi 15 décembre 2022, à Koupèla.
Lancé en septembre 2019 pour une durée de trois ans, le projet PROSARE, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le consortium Plan, Jhpiego et Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) est déjà à 98, 38% de taux de réalisation. C’est ce qui est ressorti de la 3e session ordinaire du projet tenue à Koupèla. Le renforcement de l’offre et la demande des services pour la planification familiale, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes, la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion des services d’état civil au niveau des formations sanitaires sont, entre autres, les activités réalisées à hauteur de 1 616 941 968 F CFA.
Un bilan jugé satisfaisant au regard des réalisations déjà faites sur le terrain. « Nous pouvons dire avec tous les acteurs que nous avons une réelle satisfaction. Nous avons pu dérouler la majorité des activités qui étaient planifiées depuis 2019 jusqu’à la fin du projet en cette année 2022 et qui a été prolongé jusqu’en janvier 2023. Nous avons la consommation budgétaire qui est une façon d’apprécier notre performance en matière de mise en œuvre du projet et nous sommes à près de 98% avant la fin du projet. Et enfin, nous avons réellement apporté une contribution sur la question de la santé reproductive, l’état civil et de la planification familiale.
Nous avons réalisé plusieurs activités qui ont entrainé des changements au niveau des 57 communes où nous sommes présents et au niveau des 160 formations sanitaires. Et, nous pouvons dégager des motifs de satisfaction », a laissé entendre le directeur de Plan Burkina Faso bureau de l’Est et du Centre-Est, Mahomet Ouédraogo. Pour les différents acteurs venus des deux régions bénéficiaires, ce projet a permis un tant soit peu de résoudre les difficultés au sein des différentes structures concernées tranchant sur les questions de planification familiale, de la santé sexuelle et reproductive, de violences basées sur le genre et sur les services de l’état civil.
« L’intervention nous a été d’un grand apport parce qu’elle nous a permis de combler beaucoup de gaps. D’abord, en matière de renforcement de compétence, ensuite, en matière de résolution d’un certain nombre de pro- blèmes liés à l’état civil et aussi en matière d’équipement de nos formations sanitaires et enfin en appui pour la logistique en matière de médicaments, etc. Donc l’appréciation est positive vu l’importance de l’intervention», s’est réjoui le médecin chef du district sanitaire de Fada, Abdoulaye Yameogo.
Tout en réaffirmant leur disponibilité à accompagner le projet dans l’atteinte de ses objectifs, le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Angélina Traoré, représentant le gouverneur du Centre-Est, a invité les parties prenantes à une forte mobilisation pour soutenir l’initiative. « C’est vraiment un très grand projet qui appuie les communes, les centres de santé et la population dans des activités de sensibilisation pour qu’ensemble nous puissions amener la population à un certain niveau de santé et aussi de citoyenneté assez affirmée pour que notre pays puisse avoir des individus, femmes et hommes responsables. L’appréciation est positive car les résultats sont positifs. Et je voudrais féliciter tous ces partenaires qui ont contribué à la mise en œuvre du projet», a-t-elle ajouté. Lancé en septembre 2019, le projet PROSARE prendra fin le 31 janvier 2023.
Amédée SILGA
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