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« La culture, notre arme de construction massive », Irène Tassembédo

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« La culture, notre arme de construction massive », Irène Tassembédo

Ouagadougou, 14 jan. 2023 (AIB) – La chorégraphe burkinabè Irène Tassembédo a déclaré samedi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, que la culture est une arme redoutable pour lutter contre le terrorisme.

Irène Tassembédo s’exprimait au cours de la conférence de presse de lancement du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) qui est à sa 11e édition cette année et où certaines troupes de danse ont désisté à participer à cause de la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso.

« Il y a d’autres troupes qui ont désisté au vue de la situation que nous vivons ici et vue la mauvaise presse que nous avons de notre pays. Mais nous on doit avancer parce qu’on vit ici. On n’oubli pas ce qu’il y a, on sait que c’est là, mais on doit travailler pour avancer et donner une autre image de notre pays », s’est offusqué la danseuse et chorégraphe Irène Tassembédo.

Pour elle « la culture contribue à lutter contre le terrorisme et l’insécurité parce qu’on doit aussi montrer notre facette car nous existons. On ne peut pas tout arrêter comme si on était mort. Le pays n’est pas mort. C’est faux. On est là, on vit et il faut qu’on fasse des choses. La culture, notre arme de construction massive ».

Le FIDO qui se tient du 21 au 28 janvier accueillera plusieurs troupes de danse contemporaine et traditionnelle venues d’Europe (France et Belgique) et d’Afrique (Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Togo).

Le présidium du FIDO avec Irène Tassembédo (3e à partir de la gauche) face à la presse

Le lancement du festival se fera au « Grin des arts vivants » dans le quartier Cissin de Ouagadougou. Certaines troupes après le lancement, se produiront à « Canal Olympia Pissi Idrissa Ouédraogo » dans le quartier Pissi de Ouagadougou.

Selon la promotrice du festival, « il y aura de l’animation. Il y aura une scénographie, une grande fresque qui va être peinte avec les femmes du quartier. Une peintre nous viendra de la Belgique, Alexandra (une de mes anciennes danseuses) pour les accompagner pour qu’on puisse faire une exposition ».

La chorégraphe Irène Tassembédo (66 ans) est également danseuse, actrice, réalisatrice, comédienne et metteuse en scène.
Agence d’information du Burkina
as/

 

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