Près de 1500 personnes jugées vulnérables ont bénéficié de prise en charge économique, vestimentaire, nutritionnelle et sanitaire entre 2017 et 2021 par le biais d’Organisations non gouvernementales (ONG), Associations de développement (AD) et Fondations intervenant au Burkina Faso. L’information a été donnée le mercredi 18 janvier 2023 par le Secrétariat permanent des ONG (SPONG) à l’occasion d’un point de presse bilan sur l’apport de ses 259 ONG et AD dans le développement du Burkina Faso sur la période 2017-2021.
La conférence a été animée par la secrétaire permanente du SPONG Mavalow Chrystelle Kalhoulé.
Selon donc la faitière des organismes non gouvernementaux intervenant sur le sol burkinabè, les ONG /AD et fondations ont, entre autres, construit 237 établissements scolaires et ouverts 949 centres d’alphabétisation au cours des quatre dernières années. Sur le plan sanitaire, ces structures ont construit 61 centres de santé, 23 unités médicales et formé plus de 18 000 agents de santé, a détaillé la secrétaire permanente.
Ces partenaires au développement sont intervenus également dans le domaine de la production agro-sylvo-pastorale à travers la réalisation de plus de 7 000 fosses fumières, et la formation de près de 400 000 producteurs ainsi que la mise en place de 912 unités d’élevage et l’accompagnement de 1 739 personnes dans l’embouche de bétail.
Ces différentes réalisations ont nécessité la mobilisation de plusieurs milliards de francs CFA, selon la secrétaire permanente. « Les ONG et fondations ont pu investir en 2021, 179,61 milliards de FCFA contre 161,78 milliards de francs CFA en 2010 », a-t-elle indiqué.
Mme Kalhoulé a également noté certaines difficultés qui ont émaillé l’exécution des différents projets. Elle a relevé l’insécurité persistante rendant difficile l’accès à certaines zones d’intervention tout comme l’instabilité politique et institutionnelle du pays. La guerre en Ukraine, sur le plan international, a également joué sur la mobilisation des fonds dans la mise en œuvre de certaines activités voire l’abandon d’autres.
En tout état de cause, le SPONG a exprimé sa volonté d’accompagner le gouvernement burkinabè, pour « une transition réussi et apaisée », notamment, en « accélérant l’accès inclusif des populations aux services sociaux de base et en mobilisant davantage de ressources endogènes et extérieures au profit des populations », a soutenu la secrétaire permanente Mavalow Chrystelle Kalhoulé.
Augustin sanou