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Transition politique au Burkina Faso : Le chronogramme actualisé remis au Premier ministre

<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Le Comité technique chargé de l&rsquo&semi;élaboration du projet de chronogramme actualisé de la transition&comma; a restitué ce 26 janvier 2023 à Ouagadougou&comma; le résultat de ses travaux au Premier ministre&comma; Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela&period; Elaboré après plusieurs mois de travail&comma; ce chronogramme nécessitera pour la mise en œuvre de ses actions prioritaires&comma; plus de 2 807 milliards de FCFA&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Le Burkina Faso est depuis les événements du 24 janvier 2022&comma; dans une période de transition politique et la charte de mars 2022 fixe la durée de cette transition à 36 mois&period; La Communauté Economique des Etats de l&rsquo&semi;Afrique de l&rsquo&semi;Ouest &lpar;CEDEAO&rpar;&comma; à l&rsquo&semi;issue de son Sommet extraordinaire tenu le 25 mars 2022&comma; a marqué sa préoccupation sur cette durée et a également demandé la finalisation d&rsquo&semi;un chronogramme acceptable&comma; avec une durée de 24 mois&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Après les consultations au niveau national et sur cette base&comma; un compromis dynamique a été trouvé entre la CEDEAO et le Burkina Faso qui ramenait la durée de la transition à 24 mois&comma; à compter du 1er juillet 2022&comma; au lieu de 36 mois&period; Ainsi&comma; pour actualiser ce chronogramme et le ramener à 24 mois&comma; le Gouvernement a mis en place&comma; un Comité technique&comma; » a justifié Madame Aguiratou Tou&sol;Nana&comma; présidente du Comité technique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ce Comité technique est une équipe pluridisciplinaire&comma; composée des acteurs gouvernementaux&comma; à travers des représentants des ministères&comma; des représentants de la Commission électorale nationale indépendante &lpar;CENI&rpar; et aussi des représentants des composantes des partis politiques&period; « Nous avons entamé nos travaux depuis septembre 2022 et avec les événements du 30 septembre 2022&comma; les travaux avaient été suspendus&period; Les nouvelles autorités nous ont donné l&rsquo&semi;accord de poursuivre ces travaux&comma; à partir de janvier 2023&comma; ce qui nous a permis de parachever ce que nous avons commencé et c&rsquo&semi;est ce qui nous a amené ce soir à avoir un document final que nous avons restitué au Premier ministre »&comma; a soutenu madame Tou&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le contenu de ce document est la résultante des opinions des forces vives de la nation&comma; car plusieurs entités ont été consultées pour son élaboration&period; Il s&rsquo&semi;agit notamment des partis politiques&comma; des acteurs économiques&comma; religieux et coutumiers&comma; les organisations de la société civile&comma; le Conseil Constitutionnel&comma; le Conseil Supérieur de la Communication&comma; l&OpenCurlyQuote;Autorité Supérieure de Contrôle d&rsquo&semi;Etat et de Lutte contre la Corruption&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Les résultats de ces travaux sont issus des consultations que nous avons eues avec les forces vives de la nation&comma; les différentes composantes&comma; et sur la base de ces propositions nous avons fait des analyses et proposer un chronogramme avec les options qui tiennent compte aussi des indicateurs que le compromis dynamique a retracés et les indicateurs de suivi »&comma; a mentionné la présidente du Comité technique&period;<br &sol;>&NewLine;Ces indicateurs de suivi proposés par le Comité technique sont entre autres&comma; le taux de reconquête et de consolidation du territoire national&comma; le taux de réinstallation des PDI et le taux de présence des services de l&rsquo&semi;Etat sur le territoire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour la mise en œuvre des actions prioritaires de ce chronogramme de la transition&comma; un montant de plus de 2 807 milliards F CFA est nécessaire&period; La part des ressources propres du budget de l&rsquo&semi;Etat est de 61&comma;15&percnt; du coût global&comma; soit plus de 1 716 milliards de F CFA et le besoin de financement est estimé à 1 090 milliards F CFA&comma; soit 38&comma;85 &percnt; du coût global&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A l&rsquo&semi;issue de la présentation de la feuille de route&comma; les participants ont échangé sur certains points clés&comma; notamment les réformes de la CENI&comma; afin d&rsquo&semi;assurer aux Burkinabè&comma; des élections libres et transparentes&comma; le financement des élections qui s&rsquo&semi;élève à plus de 60 milliards de F CFA&comma; la question de l&rsquo&semi;adoption de la nouvelle constitution&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour le Premier ministre&comma; Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela&comma; il est important que le financement soit assuré par le budget de l&rsquo&semi;Etat&comma; autant que possible&period; Car la démarche de la transition est fondée sur le développement endogène&period; « Nous devons assurer une bonne partie du budget avant de tendre la main à l&rsquo&semi;extérieur&period; Car&comma; on ne peut pas prétendre être souverain et vouloir que d&rsquo&semi;autres personnes financent nos élections »&comma; a indiqué le chef du Gouvernement&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le document a été favorablement apprécié par le Premier ministre&comma; qui attend cependant que les amendements issues des échanges soient intégrés&comma; avant sa remise au Gouvernement pour exploitation&period; « Nous avons reçu un document excellent et nous tenons à remercier le Comité pour le travail abattu&period; Je voudrais rassurer tous les acteurs que notre démarche sera la plus participative et la plus inclusive possible&period; Nous n&rsquo&semi;allons écarter personne »&comma; a conclu Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>DCRP&sol;Primature<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>

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