A la suite de la cérémonie d’ouverture du Conseil d’Administration du Secteur Ministériel ( CASEM), faite par le ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, une communication sur le thème : « opérationnalisation de l’organigramme-type des départements ministériels : défis et enjeux pour une administration publique de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme performante » a été animée par le juriste Seydou KAFANDO.
Cette communication s’est subdivisée en deux grandes parties. La première a porté sur les principales innovations du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/ PM/SDD-CM portant organisation-types des départements ministériels.
Au nombre des innovations, cinq ont été énumérées, à savoir :
le principe de la correspondance du champ d’action d’une direction générale à celui d’un programme budgétaire ;
l’obligation de recueillir l’avis technique du ministre en charge des réformes institutionnelles sur tout projet d’organisation du département avant sa soumission au Conseil des ministres ;
la transformation de la Direction administrative et financière en Direction de la gestion des finances et son rattachement au Cabinet ;
la transformation de la Direction de la communication et de la presse ministérielle en Direction de la communication et des relations presse et son rattachement au cabinet ;
la réduction du nombre des directions techniques de la Direction générale des études statistiques et sectorielles de cinq à trois au maximum.
La deuxième grande partie de la communication s’est articulée sur l’opérationnalisation de l’organisation-type au MCCAT.
A ce niveau, le communicateur a exposé les enjeux et les défis à relever.
Comme défis, il s’agit de regrouper les structures du ministère autour de ses programmes budgétaires, fonctionner selon la logique et les exigences du budget programme.
Les enjeux présentés sont les suivants : le gain de cohérence de l’organisation du département ministériel, l’adéquation entre ressources financières disponibles et besoin des structures du ministère, l’instauration d’une culture de résultat tant au niveau individuel que collectif et une meilleure responsabilisation des acteurs.
A la suite de cette communication s’en sont suivis des riches échanges entre les participants et le communicateur.
DCRP/MCCAT