<p>Burkina-Presse-Revue</p>
<p><strong>Burkina : La politique domine le menu des quotidiens des burkinabè</strong></p>
<p><strong>Ouagadougou, 17 mars. 2023 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent essentiellement de questions politiques, notamment, la contestation de l’audit de l’Assemblée nationale par des avocats de l’ex-président de l’hémicycle et la dépolitisation dans l’administration publique. </strong></p>
<p>« Loi sur la neutralité politique et de la méritocratie : Et Bassolma mit tout le monde d’accord ! », s’exclame L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui informe que le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, porteur du dossier, a su convaincre les députés dont la caution a été unanime.</p>
<p>C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso laisse lire en titre : « Dépolitisation de l’administration publique : la loi adoptée à l’unanimité par les députés ».</p>
<p>Pour sa part, Le Pays, autre journal privé, fait remarquer que plusieurs amendements ont été apportés par la loi votée à l’unanimité.</p>
<p>Le quotidien national Sidwaya informe que les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté, hier jeudi, à l’unanimité le projet de loi portant sur le renforcement de la neutralité politique et la méritocratie dans l’Administration publique.</p>
<p>Le journal relate que la neutralité politique dans l’administration stipule à l’article 5 que l’espace administratif est neutre et il est interdit d’installer dans l’Administration publique, toute forme de formations politiques et des groupements à caractère religieux, ethnique ou régionale à des fins politiques dans l’Administration publique.</p>
<p>Sous un autre angle et à travers le titre : « Audit de l’Assemblée nationale : Le mémoire en défense des avocats de Bala», L’Observateur Paalga rapporte que les conseils de l’ex-président de l’Assemblée nationale (AN), Allassane Bala Sakandé, ont animé hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse.</p>
<p>Selon le journal, la réaction des avocats de M. Sakandé intervient une semaine après la sortie de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) sur les audits qu’elle a menés à la présidence du Faso, à la Primature et à l’AN.</p>
<p>De son côté, le journal privé Le Quotidien affiche à sa manchette : « Audit de l’Assemblée nationale : ce n’est qu’un plan pour liquider politiquement Alassane Bala Sakandé ».</p>
<p>Pendant ce temps, Le Pays arbore : « Audit de l’Assemblée nationale : les avocats de Alassane Bala Sakandé dénoncent +une affaire ourdie par Damiba+ ».</p>
<p>A ce sujet, le journal privé L’Express du Faso note que les conférenciers ont rappelé, « les harcèlements physiques et moraux qu’a subi leur client sous le règne du colonel Paul Henri Sandaogo Damiba », avant de souligner que « cet audit limité aux exercices de 2018/2021 n’est qu’un plan pour liquider politiquement Bala Sakandé ».</p>
<p>A en croire le quotidien, l’un des avocats, Me Willy Dieudonné a expliqué que les fonds étaient encore bien en place quand Alassane Bala Sakandé quittait ses fonctions, en janvier 2022 à la suite du coup d’Etat.</p>
<p>Quant à Sidwaya, il rappelle que l’ASCE-LC a chiffré le montant des irrégularités recensées dans la gestion d’Alassane Bala Sakandé à 13 milliards 616 millions 28 mille 630 F CFA.</p>
<p><strong>Agence d’information du Burkina</strong></p>
<p><strong>FT-FD/ak</strong></p>
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